Elles en avaient rêvé, elles avaient été à la porte de la division Honneur à plusieurs reprises : cette fois, ça y est. Elles ont remporté le titre face à Louvain et sont désormais pensionnaires de la DH.
Avec à leur tête John John Dohmen, et son T2 et ami Dorian Thiéry : « Nous sommes amis dans la vie et sur le terrain. Dorian a longuement coaché les Dames du Léo (5 ans) et est très complémentaire avec moi. »
John John Dohmen, le Red Lions meilleur joueur du monde en 2016 et titulaire de plus de 400 capes en équipe nationale, s’est lancé il y a deux ans dans al direction de l’équipe dames avec ambition.
Frustrées en 2021
Avec 7 victoires sur 7, les Oréennes se voyaient bloquées en Nationale 1 à cause du gel des compétitions pour la Covid. Elles ont fait appel, notamment par une pétition qui a rassemblé plus de mille signatures. « Elles avaient le niveau pour la DH. Terminer la saison de manière abrupte sans tenir compte de leurs prestation a été très frustrant. Et il y avait le danger de les voir partir ailleurs : la moitié de l’équipe aurait pu partir pour jouer en DH. Mais elles se sont montrées solidaires et sont restées un an de plus en Nat 1. Chapeau. » La saison s’annonçait d’autant plus compliquée que Louvain et le Wellington descendaient en Nat 1 avec le rythme de la DH et une année complète de compétition. « Cela était un fameux handicap mais l’équipe a été en constante évolution et on a clairement vu qu’on méritait de monter. »
Progresser
La montée en DH ne sourit généralement pas aux équipes et l’ascenseur est au programme. « C’est sûr qu’on va devoir progresser et acquérir du rythme et de l’expérience. Ce sont deux choses qui font défaut aujourd’hui mais que je suis sûr que les filles vont les acquérir car ce sont de gros potentiels. On a 4 U21 et 4 U18. Bonami et Belis ont déjà joué avec les A pour compléter le noyau des Red Panthers. »
Dohmen est un coach ambitieux et il connaît les ficelles du métier. Il a appris avec le Watducks et avec l’équipe nationale. « Je ne m’engage pas dans un truc où je n’ai pas l’espoir de réussir. Je ne suis pas pour la pratique de l’ascenseur. Je sais comment faire pour monter une équipe performante. Avec les joueuses dont je dispose, je sais qu’elle apprennent vite. Il faudra engager des joueuses d’expérience mais nous n’en avons pas encore discuté avec le staff et la direction du club. Je ne suis pas pour prendre des joueuses en fonction de leur position dans le jeu. C’est surtout la qualité de ces joueuses qui compte et j’adapterai en fonction des qualités et disposition de chacune. »
La mission n’ira pas de soi, mais on est curieux de voir évoluer cette équipe jeune et au style très champagne.