Louis De Clercq a largement remporté le Sifflet Espoir 2024 en devançant Arthur Van Twembeke et Stanislas Maeyens.
En lisant son nom parmi les arbitres Espoir, on pouvait se demander s’il n’y avait pas une erreur tant il semblait que le pensionnaire du Wellington était présent dans la liste des arbitres confirmés depuis des lunes. Et effectivement, le jeune Louis, 22 ans depuis peu, n’en est qu’à sa deuxième saison complète de division Honneur Messieurs. « J’ai sifflé un match à la fin de la saison 2022 et donc on peut dire, oui, que je suis depuis 3 saisons en DH, mais la première avec un seul match. »
12 ans déjà
Mais notre jeune arbitre possède une sacrée expérience puisqu’il est devenu en 2014 le plus jeune arbitre national de la corporation. « J’ai débuté à 11 ans et j’ai passé mon examen d’arbitre national à l’âge de 12 ans. J’ai commencé en U14 et puis je suis monté jusqu’à rentrer dans le noyau de DH Dames à l’âge de 16 ans. » Louis De Clercq a ainsi déjà 3 finales du championnat Dames au compteur, arbitrant à chaque fois Gantoise-Dragons. Formé et chapeauté par Yves de Sivers qui était alors le responsable de l’arbitrage au Wellington, il était repéré par Jean-François Verpaele et intégré au programme Youth Talent. « J’ai joué avec les équipes de jeunes jusqu’en première du Well – quelques matchs en première-, mais j’ai donné priorité à l’arbitrage. » S’il n’arbitre pas la salle, c’est parce que le jeune homme poursuit des études d’ingénieur industriel à l’ECAM et que le mois de janvier est celui des examens, précédé bien sûr par un solide blocus.
Débuts internationaux
A 22 ans, De Clecq vient d’être repris dans le programme U4E de la fédération européenne. Après avoir sifflé quelques tournois non-officiels en Allemagne et en Espagne, ainsi que l’EHL U14, il a été désigné pour son premier tournoi officiel en juillet prochain : l’Euro U18 à Lille. Un premier grand test vers l’ascension au grade international.
Pris le temps
Débutant très jeune, en DH Dames à l’âge de 16 ans, Louis De Clercq a eu le temps de prendre ses marques. « J’ai pris le temps de m’adapter, notamment en Nationale 1, et de me forger une expérience. Ce qui m’a permis de m’imposer sans trop de difficulté. C’est vrai qu’aujourd’hui, les jeunes arbitres sont de moins en moins respectés et que cela peut poser des difficultés; j’ai déjà une longue expérience et c’est évidemment plus facile. Je trouve que les arbitres belges sont très tolérants par rapport à ce que je connais des autres pays. Les joueurs ne se rendent pas compte de cela et la discussion est beaucoup trop présente par rapport à ce qui se fait ailleurs. » Faut-il aller vers ce qu’on a appelé la tolérance zéro ? « Je ne suis pas pour cela. Je reste ouvert mais à un moment donné, c’est stop. Il faut du respect. Ceci dit, j’aime arbitrer et tant que j’y prends du plaisir, pour moi, c’est un superbe job. J’insiste sur le plaisir. »
Louis De Clercq est un bien beau Sifflet Espoir !