C’était il y a un peu moins d’un mois. L’ARBH sortait un communiqué laconique annonçant le nouveau noyau des Red Panthers qui allait entamer la préparation pour la Pro League. Ce communiqué reprenait 21 Panthers, soit les 22 d’avant la Coupe du Monde, moins Cavenaile !
Rien de neuf, sauf la bombe… pour l’une des plus brillantes joueuses de ces quinze dernières années. Louise Cavenaile était écartée du noyau de l’équipe nationale. La joueuse elle-même s’est refusée à communiquer au sujet de la fin de sa carrière internationale. Mais elle apparaissait clairement très déçue de son éviction.
Niels Thijssen : « Oui, effectivement, nous avons décidé de ne plus continuer avec elle. Ce fut un choix difficile pour le staff. J’ai un énorme respect pour Louise et pour tout ce qu’elle a réalisé pendant toutes ces années. Je comprends bien sûr qu’elle soit fâchée. » Cavenaile avait abandonné son métier d’avocate pour se consacrer entièrement au hockey et notamment aux Red Panthers et à l’objectif Rio. Ce coup est dur pour la jeune femme qui possède 230 sélections en équipe nationale (chiffre FIH partiel car comptabilisé seulement depuis 2012, info non disponibles sur le site de l’ARBH).
« Nous jouions précédemment avec trois défenseures ; nous jouerons dorénavant à 4 derrière et 4 au milieu, avec une ligne plus mobile pour aller vers l’avant. Et il me faut donc un autre type de joueuses. J’ai donc eu une explication avec Louise : je lui ai donné les détails précis, mais cela restera entre nous. Je ne veux pas aller plus loin dans des explications vers l’extérieur. »
Thijssen veut clairement garder les choses entre la joueuse et son staff. « Nous le faisons par respect pour Louise. » A la coupe du Monde, le T1 avait fait redescendre Emma Puvrez à l’arrière gauche et Mathilde Raymakers à droite. « Emma a fait une superbe prestation à cette place. Ces profils sont là pour remonter plus vite et c’est avec ce type de joueuse que je veux aller à Rio. Avec elles deux, et Tiphaine qui rentre dans la ligne arrière, plus d’autres joueuses comme Lien Hillewaerrt ou Judith Vandermeiren, nous avons choisi un autre type de joueuses. »
C’est donc la fin d’une superbe et très longue carrière pour « Lou ».
Sans juger ou vouloir ici créer la polémique (Victor, pour ceux qui comprennent), cela fait quand même un peu joueuse » Kleenex « .
En ce cas nous retrouvons tout le problème actuel entre un entraîneur professionnel à temps complet qui vise à juste titre les meilleurs résultats possibles et une joueuse qui peut être considérée au mieux comme semi-professionnelle et qui ne rentre plus dans les schémas de jeu.
Merci, au revoir, bonsoir !
Merci Louise pour tout ce que tu auras apporté, pour ton engagement et ton abnégation.