C’est un article explosif qui vient de sortir sur le site Hockeyworld News et qui concerne l’élection du Dr Narinder Batra à la tête de la présidence de la FIH. On se souviendra qu’il l’avait emporté le 22 mai d’une seule voix face à Marc Coudron.
Aussi honnêtes que nous devrions le croire
C’est sous ce titre Presidential Elections… Are They As Honest As We Are Led To Believe ? que l’auteur met en doute ces élections en relevant une série de points plutôt intrigants. En tout cas, il répond directement en sous-titre que ces élections n’ont pas été honnêtes.
Et l’auteur de rappeler que déjà en 2018, les délégations venues au congrès de Delhi avaient reçu toutes une chambre à l’hôtel, tous frais payés par l’hôtel familial de Batra, pour la durée du séjour.
Un bilan bizarre
L’auteur de l’article relève que le président sortant, dans son discours bilan, avait appuyé la Home and Away League (devenue Pro League) dont il était grand supporter. Mais personne n’a relevé que dès le premier match, l’Inde et peu après le Pakistan, avaient renoncé à cette compétition, causant de gros problèmes, notamment financier. L’auteur relève également le fait que beaucoup d’activités FIH allaient se tenir en Inde, que ce soit des compétitions ou des Congrès FIH. Une situation bizarre dit-il et que personne n’a semblé contester.
Un problème de séquence ou de droit
Viennent alors des paragraphes sur le vote. L’auteur se pose la question de savoir si les 3 nouveaux pays (Gambie, Arabie Saoudite et Timor) pouvaient voter pour la présidence. Et de mettre en présence des articles du FIH Statutes, qui autorisent tous les pays à voter, mais uniquement ceux qui auront payé leur cotisation à la FIH. Et de conclure que les 3 nouveaux pays, n’étant pas membres avant l’assemblée générale, ne pouvaient pas avoir été en règle de cotisation et donc ne pouvaient pas voter. L’auteur se demande encore une fois pourquoi aucun pays n’a posé la question. Il avance aussi les demandes pour connaître le détail des votes (ndlr : ce qui est impossible car le vote est secret). Il se demande aussi quels sont les pays qui n’étaient pas présent à l’AG : 124 présents sur les 142; pourquoi 16 absents pour une AG aussi importante. Et de se demander aussi pourquoi les 4 pays (l’Indonésie risquait l’exclusion et le vote devait avoir lieu pendant l’AG) qui n’étaient pas encore membres, étaient loggés dès le début de la session. La séquence de cette AG était-elle la bonne ?
Tout le monde se tait
L’auteur se demande enfin pourquoi aucun membre n’a pris la parole. Alors qu’une AG doit permettre le débat, aucune fédération n’a pris la parole. Un silence suggéré, coupable ?
Un article explosif, isn’it ?