Matthew Cobbaert a quitté le Dragons la saison passée pour le Campo de Madrid.
L’Anversois allait combiner l’envie de sortir de Belgique, d’apprendre une nouvelle langue (l’espagnol), de connaître un nouveau pays, de faire un stage professionnel dans le cadre de ses études en logistique et de continuer à jouer au hockey. Tout cela, il l’a fait en s’installant à Madrid. Pour le hockey, direction le Campo.
« Mon équipe a terminé troisième du championnat en ligne alors que le Polo de Barcelone terminait premier. Le championnat oppose 10 équipes et le vainqueur gagne un ticket pour l’EHL. Il y a deux mois, nous avons terminé la Copa del Rey (un autre ticket EHL y est attribué) et nous n’avons pas très bien figuré. Du championnat en ligne, le 10e descend, le 9e joue un play-down et les 8 autres disputent les play-offs. Dimanche passé, nous avons gagané contre el Polo. Nous groupons les matches à cause des déplacement et nous avons joué deux matches ce week-end. Nous sommes qualifiés pour le Final Four qui se joue le week-end prochain. »
Cobbaert a joué un bon championnat, marquant 5 buts lors du premier tour. Il a participé au stage de l’équipe nationale en Afrique du Sud. « Shane Mac Leod voudrait me voir jouer en club et le fait d’être en Espagne n’est pas très favorable à ce que je sois repris d’autant qu’avec mon stage il était difficile de revenir, tant au niveau pratique qu’au niveau professionnel. Le fait de revenir jouer aux Pays-Bas sera plus favorable à mon retour en BNT. Je dois porter mon focus sur mes prestations en club avant de penser à redevenir Red Lion. »
Matthew Cobbaert a signé un contrat de deux ans avec Den Bosch, le club dirigé par Erik Verboom. « Je le connais bien, il me connait bien. Nous avions de bons contacts au Dragons et le retrouver m’a poussé à signer avec Den Bosch. C’est un club dont la mentalité et la manière de travailler me convient bien. En plus, je vais pouvoir combiner avec des études à l’université de Tilburg. J’y ferai un master en international management que je pourrai moduler en fonction de ma vie de sportif : cette université donne des facilités aux hockeyeurs. » On, reverra sans doute plus Cobbaert que lorsqu’il était en Espagne.