Cet imminent jeune papa est connu comme arbitre de division Honneur. Mais il a également un talent caché. Portrait de Michael Bourg, peintre et aussi arbitre, ou l’inverse.
Pour avoir des arbitres en jeunes
Ayant débuté le hockey à l’Orée à l’âge de 10 ans, monté l’année suivante en Cadets 1 avec Jérôme Dekeyser qui jouait mid-mid, il fit une année banquette de l’équipe première avant de partir à l’Ombrage et au White Star où il participait des deux côtés à la montée de Nationale 1 vers la DH. Il émigrait finalement au Zaid en Nationale 2 et arrêtait sa carrière dans le jeu en 2013. Peu auparavant, il débutait comme arbitre national, d’abord en jeunes. Il montait ensuite régulièrement de niveau. « J’ai sifflé une finale U19 avec Germain Boutte, puis je montais en DH Dames où j’ai sifflé une finale avec Magali Sergeant. Je passais en Nat 1 Messieurs et depuis deux ans, je siffle régulièrement en DH Messieurs. »
Michael Bourg fait partie de la génération de Raphael Tinant, Germain Boutte, Noé Benhaiem. « Et aussi Vanden Eede, Moustic, Jurek… on s’est tous retrouvés en DH. L’arbitrage, ça m’est venu quand j’étais jeune et que je voyais qu’on était arbitré un peu par n’importe qui, par des papas, des coachs qui sifflaient de manière partisane, etc. J’ai voulu contribuer à offrir aux matchs de jeunes des arbitres formés. »
Une passion cachée
« J’ai toujours adoré dessiner : on me donnait un crayon et du papier et c’était parti. Mais je ne me suis jamais lancé. Si ce n’est vers l’âge de 30 ans où je me suis acheté un peu de matériel. Et c’était parti. J’ai toujours aimé dessiner les visages et des choses très colorées. J’ai débuté sur toile avec des pinceaux, puis je me suis tourné vers les couteaux. Parfois je mélange les deux, le pinceau pour les détails. »
Un sujet qui est venu sur la place publique est cette composition autour d’une attitude de Tom Boon. « C’est la seule toile que j’ai faite sur le sujet hockey. Il est en 4 parties. Je l’ai donné il y a quelques années au fils d’un couple d’ami qui est fan de Tom Boon. » Cette passion de Mibou -son surnom- est personnelle. « Je garde cela pour moi; comme en arbitrage, je n’aime pas me mettre en avant. Peindre, cela me permet de me vider l’esprit. J’oublie le temps et je peux passer des heures à peindre. Mais je ne le fais pas pour l’extérieur. Oui, j’ai bien pensé un jour exposer, mais la crise sanitaire m’en a empêché. »