Commentaire
Le parcours coupe du Monde des Red Panthers s’est logiquement terminé ce mardi soir face aux multiples championnes néerlandaises. La logique a été respectée même si ce fut de toute justesse que les Oranje en sont sorties victorieuses. Il est vrai que l’équipe sortait d’une période turbulente et que son noyau avait entretemps été un peu rajeuni. Son staff également a changé et Jamilon Mülders, qui a remplacé Alyson Annan, a dû changer quelque peu les choses. Quand l’équipe peut développer les choses, cela tourne bien, mais la machine peut vite se gripper. Les Oranje ne sont pas encore championnes du Monde et le test face à l’Australie (ou l’Espagne) pourra peut-être corriger les choses. Autrement en finale, on voit plutôt l’Argentine sortir avec le trophée.
Ne pas être décues
La Belgique a donc été sortie en quart par plus fort. Son parcours a été logique et les Belges ont gagné quand il le fallait, face à l’Afrique du Sud, au Japon et au Chili. Elles auraient dû l’emporter contre l’Australie, mais là elles ont donné la victoire aux Kooka’s, comme le reconnaissait Raoul Ehren à l’issue de la rencontre. Mais, dit le Néerlandais, les Panthers se sont rapprochées de leurs adversaires ultimes. Les larmes des joueuses en disent long sur leurs aspirations et leur désir de monter plus haut. Il est vrai qu’elles n’ont pas été égales à elles-mêmes à plusieurs moments du tournoi et notamment en première mi-temps contre les Pays-Bas, ou face à l’Australie où elles ne marquent pas leurs pc et défaillent en défense en perdant tout en deux minutes, comme à Guanghzou lors du qualificatif olympique.
Le stress d’une compétition à enjeu autre que la Pro League, qui s’avère de plus en plus être un laboratoire duquel il ne faut pas prendre attention sur les résultats, est bien différent et l’engagement des autres équipes n’est maximum qu’à ces rares moments-là. La route est donc longue vers le sommet et les étapes vers le top seront encore parsemées d’embûches, de chutes et de déceptions. Les Panthers peuvent être fières de leur parcours, savent aussi où elles ont été dépassées et où elles ont fauté. Elles peuvent être déçues par rapport à leur objectif interne, mais par rapport à ce qu’elles ont montré, elles peuvent partir la tête haute vers le prochain vrai objectif qui est le championnat d’Europe et, plus tard, le qualificatif olympique.