La Nationale 2 a quelques longueurs d’avance sur le reste des championnats. Ainsi, après un premier tour de 13 rencontres et un top 8 disputé en deux poules, ainsi que le play-down qui lui est toujours en cours, on arrive aux demi-finales déterminantes pour la montée en Nationale 1.
En Messieurs, le premier tour a vu 3 équipes survoler la compétition. Le Langeveld a terminé premier avec 35 points, juste devant le Wellington avec 32 points et la Rasante 31 points; la surprise est venue de Verviers qui termine 4e avec 24 points (l’écart est donc tangible) qui coiffe au poteau le Baudouin 23 points et le Polo un peu plus loin avec 20 points.
Le Top 8A a vu le Langeveld terminer loin devant Verviers (33 points contre 22) tandis que le Top 8B voyait la Rasante et le Wellington terminer à égalité de points, la Rasante devançant les Ucclois d’une victoire.
Les demi-finales débutent ce dimanche avec un Wellington-Langeveld de feu, tandis que que la Rasante se rendra à Verviers pour un débat à priori plus déséquilibré.
Guillaume Noël espère que ces demi-finales vont confirmer la saison : « On n’a pas perdu et on ne concède que deux nuls. Mais ce sera difficile. Avec le système de cette compétition, on est désavantagé si on termine premier car, d’office, on hérite du 4e dans les matchs de poule à 4 et on rencontre presque d’office le 2e du championnat en ligne en demi-finale. Cela se confirme puisque ce sont les deux premiers du tour initial qui se rencontrent en demi et les 3e et 4e qui jouent l’autre rencontre : il y a là une anomalie qui, j’espère , sera corrigée. » Pour le Langeveld et le Wellington, tous deux descendants de Nationale 1 la saison passée, ce sera un quitte ou double en deux rencontres. « J’espère que la logique du premier tour sera respectée mais en deux matchs, tout est possible. On s’est bien renforcé en début de saison avec les arrivées de Sydney Cabuy et Vincent Launois. On a un noyau de 24 est il aura été très utile car malheureusement, nous avons eu beaucoup de blessés cette saison. » Le président du Langeveld espère terminer la saison en apothéose après la montée de son équipe salle en DH.
La Rasante fera le déplacement à Verviers avec une certaine appréhension. Lionel Debroux reste prudent : « On va jouer sur un terrain qui ne nous est pas connu, avec leurs supporters qui vont mettre une grosse ambiance (je pense que nous aurons également un bon nombre de Rasantais qui feront le déplacement). Verviers jouera à 200%, ce sont des amis qui jouent les uns pour les autres, ils ont l’expérience de deux ans de barrage. Notre expérience de la D1 et des barrages va compter : l’aspect mental va certainement jouer, on devra garder notre calme et bien gérer. Un match, ça se joue et ça se gagne. »
En Dames, Louvain-la-Neuve a terminé en tête du premier tour avec 37 points, bien devant Temse avec 33 points. Le trou est grand avec les 3e du Parc (24 points) et 4e de Hoegaarden (22 points). Le Parc suivait avec 21 points. En Top 8A, Louvain-la-Neuve obtenait le double des points de son second ; la surprise venait du Baudouin qui dépassait Hoegaarden de deux points. En Top 8B, le Parc revenait en trombe pour terminer premier après 5 victoires d’affilée.
La première demi-finale opposera donc Temse à Louvain-le-Neuve. Steven Gray a repris la direction de l’équipe en fin de première partie du championnat, avec l’ancienne capitaine de l’équipe Anne-Sophie De Scheemaekere. « On joue gros à Tamise. On a gardé le rythme de la saison; il faut dire qu’on a gardé les acquis de ce que notre ex-T1 Sébastien Roland (qui a quitté fin 2023) a construit avec l’équipe : il a tout mis en place et a remobilisé les troupes après la descente de l’année passée. Si on joue à notre niveau, si on se donne à 110%, je pense que nous devrions passer; mais je me méfie : ce sont tout de même les deux premières équipes du championnat en ligne qui s’affrontent. » Il est aussi vrai que ce sont les 4 descendants de la saison passée qui s’affrontent pour remonter.
La seconde demi-finale se jouera au Baudouin qui reçoit le Parc. « Ce sont deux équipes qui alignent beaucoup de jeunes, explique Pierre Brasselle, le T1 du Parc. On va y aller modestement. On n’a plus les anciennes qui ont raccroché et on a intégré des jeunes de notre école. Elles sont encore en formation et c’est compliqué de les amener au haut niveau : on va voir ce qu’on peut faire avec ces demi-finales. Les filles ont fait ce qu’il fallait, elles ont beaucoup travaillé et ça s’est bien passé. » C’est le moins qu’on puisse dire puisque le Parc a gagné ses 5 rencontres du Top 8, en inscrivant 8 buts mais en n’encaissant qu’un but d’Embourg et un autre de Keerbergen.
Reste la glorieuse incertitude du sport…
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