Après avoir joué dans toutes les équipes d’âge en Belgique et après avoir même récolté 20 capes avec les Red Lions, Nicolas Dumont s’est retourné vers la France. Avec succès !
Nicolas Dumont est possède la double nationalité belge et française par sa maman. Côtoyant les deux Vic/ktor Charlet et Lockwood au Waterloo Ducks, il a été sollicité par la France pour effectuer un test. Concluant puisque le coach Gaël Foulard le reprenait dans son noyau il y a un an et demi. « Oui, mais à une place de milieu car l’arrière était déjà bien fourni en bons joueurs. J’ai donc une mission de récupérateur avec une tendance défensive qui est ma place habituelle. »
Le jeune Nicolas a fait tout son écolage au Pingouin. Il a été rapidement révélé et a
Il a fait ses premiers pas en équipe nationale au Champions Challenge de Salta. « J’avais 17 ans. Malheureusement, j’ai eu une série de blessures qui m’ont tenu écarté de la sélection. Des blessures aux ischios. Que j’ai dû soigner assez longtemps en faisant de la kiné appropriée. Mon corps ne devait pas être prêt je pense. Ma dernière année au Pingouin, j’ai du jouer deux matches, » se souvient-il. « J’ai pris une pause pour me soigner. J’ai bossé sur mon problème d’ischios : j’ai fait du Pilate, du Yoga. Maintenant, je suis plus souple, plus mobile. Je suis assez grand et le hockey n’aide pas. »
Il faisait quelques stages en Espagne, à Alicante, une World League 4 à New Delhi. « Ma dernière sélection, c’était en Inde avec Marc Lammers. J’ai connu Adam Commens en sortant de la coupe d’Europe U18 à Nivelles : c’était ma première sélection en A à 17 ans. Puis j’ai eu Colin Batch et Lammers; j’ai été mis de côté en rentrant de WL4. »
En apprenant son éviction, Shane Mac Leod lui arrangeait un stage en Australie. » J’ai d’abord été trois mois pour m’entraîner. Puis, mon équipe australienne m’a rappelé afin de jouer le championnat. J’ai combiné ça avec la fin de mes études de Master en management. »
Le championnat d’Australie est très différent de celui de la Belgique. Il dure 5 à 6 mois, de mars à fin août. Les Australiens pratiquement majoritairement deux sports. « J’étais dans la région de Victoria à Melbourne. Les meilleurs joueurs de Victoria (locaux ou étrangers) s’entraînent pour le championnat de région auquel participent les internationaux australiens; ils sont basés à Perth car le pays est trop grand. L’Australie est fantastique pour les sportifs. Les infrastructures sont fantastiques, les salles de fitness sont ouvertes 24/24 7/7. »
En rentrant d’Australie, Dumont reprenait avec le Watducks … et avec la France. « J’ai dû attendre trois ans avant de pouvoir jouer avec la France. J’ai eu deux stages puis j’ai joué la World League 2 à Belfast au début de cette année. Nous nous sommes qualifiés. La France est un peu en retard par rapport avec la Belgique : elle est un peu comme l’était les Red Lions lorsque j’ai commencé avec eux il y a 8 ans. Les complexes sportif sont superbes (INSEP, CREPS), la professionnalisation du staff est bien en cours, on a même pris Coche dans le staff. Gaël Foulard est un T1 très à l’écoute, il a une vision du hockey plus simple mais il est très ouvert et prend les infos chez les joueurs.C’est pas mal, c’est malin. Si on se qualifie pour la World League 3, il y a certainement des joueurs qui vont revenir en Belgique, comme ils l’ont fait il y a quelques années. »
Dumont a joué au milieu du jeu : « C’est la surprise du chef ! Ma place au back gauche et au milieu en équipe de France, c’est très complémentaire. C’est excitant comme challenge. Nos chances pour sortir de la WL sont bonnes. Notre poule n’est pas facile. Il faudra de toute façon réaliser une grosse perf. Le Japon ne sera pas facile à laisser derrière nous. On jouera alors ou la Belgique ou l’Allemagne. »
Nicolas Dumont ne regrette pas de ne pas avoir été Red Lions plus longtemps. « J’ai privilégié mes études. Je n’ai pas tout fait pour être en équipe belge. J’ai eu de la malchance avec mes blessures, j’ai essayé de combiner études et hockey : ce n’a pas été facile. Pas de regret. Et maintenant la France. »
Plus tard, Dumont se voit bien terminer sa carrière au Pingouin, club de son enfance. « Mais ce sera plus tard et en tenant compte de leur projet sportif. »