Après la démission de Niels Thijssen, Ernst Baart et Floris Geerts ont reçu l’ancien T1 des Red Panthers. Voici quelques extraits intéressants de ce podcast de Studio Hockey.
Ernst Baart débuté par un constat que la DH Dames a encore beaucoup de progrès à faire dans tous les domaines (notamment dans les basics), même s’il a progressé de manière remarquable dans ces 10 dernières années. Niels Thijssen constate l’énorme progrès entre le temps où il avait débuté comme coach de l’Anwerp et la situation actuelle. Thijssen qui cherche dorénavant un job et qui se verrait bien co-commentateur radio ou TV.
Pourquoi maintenant ?
Le timing de quitter les Red Panthers était le bon car il doutait. « Et quand on doute, c’est le moment de faire le choix ». Après le restart de janvier et le Covid, ses doutes ont débuté lors de la préparation pour les matchs de la Pro League en Allemagne. Mais pas après la défaite en Chine pour les JO et après les review. « Le programme était le plus important pour les Panthers ; si pour moi, je n’étais plus avec l’énergie pour le réaliser, c’était fini. » Etait-il suivi par le vestiaires ? « Après chaque sélection/départ/arrivée de joueuses, il y a bien sûr des questions ; mais il faut que les joueuses regardent le staff dans son ensemble. »
Y a-t-il une manque de confiance dans le programme de préparation tel qu’il est actuellement conçu ? « il y a 10 types pros du staff qui sont occupés avec ça à 100% de savoir ce qui est bon à faire. Ce n’est pas le job d’une joueuse de définir ce qui est bon ou de quelques personnes qui discutent devant la machine à café ; mais plutôt à la direction de la Fédé et à son High Performance Manager d’évaluer ce programme et de la manière dont il est réalisé. »
Le « départ » des trois
A la question si le départ d’Anouk Raes, Jill Boon et Emilie Sinia était une erreur, Thijssen répond : « Je savais que cela aurait un impact et je ne l’ai pas sous-estimé. C’était un choix raisonné et je le referais; je l’ai fait même si je savais que cela pouvait me coûter mon poste. »
Thijssen raconte aussi qu’il a essayé d’avoir Delforge dans son équipe.
Le choix de Raoul Ehren
« Ce n’est pas mon job de dire si c’est le bon choix, la Fédé doit le faire. Oui, il y a des bons coachs en Belgique. Raoul a déjà fait ses preuves en Hollande avec 8 titres avec Den Bosch. »
Une médaille ?
Thijssen est optimiste pour « ses » Panthers : « Je les vois obtenir une médaille d’ici Paris et arriver dans le top 5 à Paris. » Et que la Belgique atteindra la top 6 mondial. « Nous devons avoir des joueuses rapides et physiques, sinon, nous n’attendrons pas le top 10. »
Que faire pour faire monter le niveau des clubs ?
« Passer la DH à 8, shoot-out après chaque nul, arriver à jouer à un plus haut rythme (les meilleures jouent 70 minutes de match en club, les internationales jouent 6 minutes à fond puis se reposent : ce n’est pas le même rythme).
Ecoutez ce podcast avec Niels Thijssen