Interpellé par l’incident grave qui s’est passé à Nivelles lundi soir, Julien Dallons nous fait part de son expérience en Italie.
L’ex-pensionnaire du Pingouin est parti en Italie et joue actuellement en division 2 avec son club Butterfly, actuel meneur de la compétition. Il évolue en équipe nationale italienne. Le prochain grand rendez-vous pour la Squadra Azzura est fin avril en Malaisie pour une des trois finales de Open Series.
L’Italie est plus sévère avec tout ce qui touche à la santé du sportif. « Nous devons passer chaque année une visite médicale complète. Ce n’est pas comme en Belgique où on prend la tension et ça suffit. L’examen qui dire une bonne heure consiste en un test à l’effort, un électrocardiogramme, un test de respiration, une analyse du sang et un examen général complet. C’est fait soit dans un centre médical ou chez un médecin qui possède tous les appareillages pour l’examen. Quand je suis arrivé en équipe nationale, j’ai dû passer ce test. Et pour mon arrivée en club au début de cette saison, c’était exactement la même chose. Le sportif, hockeyeur ou quel qu’il soit, doit passer ce test. »
Un autre point important que Julien Dallons met en avant, c’est la présence médicale au bord du terrain. « Lors de chaque rencontre, à quelque niveau que ce soit (écureuil ou équipe première), il y a un médecin ou au moins une personnel médical présent. Que ce soit pour un petit bobo ou un accident grave, il est prêt à intervenir avec tout le matériel nécessaire. Il a à sa disposition bien sûr un défibrillateur, mais aussi tout ce qui permet au blessé d’être pris en charge et soigné. C’est ainsi qu’il peut directement apposer des strips ou recoudre les blessures, ce qui évite au sportif d’aller à l’hôpital et de perdre un temps fou. Et pour les tournois, il y a obligatoirement une ambulance qui doit être présente. »
Les moyens semblent donc plus importants qu’en Belgique. Mais qui paye cela ? « C’est le club qui assument les frais. Je suis sûr qu’en demandant 5 euros de plus dans la cotisation, on peut assurer cette présence; cela permet de sécuriser un peu plus le sportif dans la pratique de son sport. Et je le rappelle, c’est dans tous les sports ici en Italie, et pas que dans le hockey. »