Si c’est en général ce que les clubs annoncent au début de leur saison, ce n’est pas toujours la réalité.
Voilà plusieurs saisons que le Wellington ne réussit pas à reproduire ses années de gloire avec son dernier titre en Dames en 2014. « Pourquoi onn’y est plus arrivé ? Ca c’est une bonne question. Cela fait la 3e année qu’on n’est plus en play-off. J’ai repris l’équipe il y a un an et demi, et il m’a fallu d’abord connaître l’équipe, que les joueuses me connaissent. » souligne Gilles Verdussen qui est donc à sa deuxième année à la tête des Jaunes et Grises.
Le Well a recruté trois Sud-africaines, une Canadienne et un Française. « C’est un excellent apport. Elles se sont rapidement intégrées et ce sont de très chouettes renforts. » On a pu les voir à l’oeuvre, notamment contre Klein Zwitserland, le club de Dami Sistermans, anciennement coaché par Darren Cheesman, aujourd’hui adjoint de Verdussen. On a donc assisté à un duel entre connaissances.
Le coup dur de l’entre-saison semble avoir été digéré : le départ de Boon-Raes-Haussener a surpris. « Oui, pour les filles, c’était un coup dur, pour moi, en discutant avec elles, j’ai pu comprendre qu’elles désiraient un autre challenge. Ces départs ont ou vont libérer certains filles qui n’osaient pas y aller. Chaque changement a du pour et du contre. Ici, je dispose de talents dont 3 U18 et 3 U21, qui en plus ont pris de la bouteille. Le club essaye de prôner la filière propre et nous avons avec elles des beaux espoirs. »
Gilles Verdussen n’est pas au Wellington pour une mission à court terme; il vise clairement la continuité : « On s’améliore d’année en année; les matches de préparation ont été bons; oLes filles sont prêtes et j’ai hâte d’être dimanche. »