C’est une archive du Nouveau Journal qui nous a été envoyée par une charmante lectrice assidue et qui nous parle d’un temps bien lointain.
Datée du mercredi 10 septembre 1941 -il y a près de 80 ans-, la chronique hockey du mercredi de cette édition de ce qu’on a appelé le « Soir volé » traite de la cohabitation entre le tennis et le hockey. Le journaliste Henri Lecram qui collaborait à ce journal relève la difficulté entre les deux sports de se trouver une place au calendrier qui ne se chevauche pas. « Les deux fédérations qui s’ignoraient mutuellement » semblaient avoir trouvé un accord pour que les joueurs de tennis et de hockey ne soient plus tiraillés entre les deux sports. « Il n’est pas mauvais que les vedettes pratiquant les deux sports s’octroient une pause entre les deux sports« . Il fallait offrir à des éléments comme Charles Naeyaert, Pierre Gelhand, Paul Toussaint, Nevens, H. De Coninck certains ménagements…
Entrainement plus rationnel
Le journaliste prône pour une méthode d’entraînement plus organisée, « en abandonnant les longues séances durant lesquelles les joueurs placés en demi-cercle, tentaient de taper la balle vers le but : cet exercice exécuté trop souvent au ralenti n’apportait pas de progrès sensibles. A présent, on fait des parcours d’un demi-terrain en conduisant la balle soit du côté droit, soit en revers, en dribblant à travers des chicanes… »
« Les perspectives nouvelles s’annonçaient réjouissantes, » concluait l’article.