Pourquoi le hockey en salle n’est-il pas relayé par les médias belges ?
Dans l’ombre
Le hockey en salle, cette discipline à la fois rapide et technique, semble vivre dans l’ombre du sport au grand air. En Belgique, les équipes masculines et féminines, qui brillent sur la scène européenne avec une 3e place pour les Messieurs et une 5e pour les Dames, devraient logiquement susciter un plus grand intérêt médiatique. Pourtant, il semble qu’il y ait un trou noir d’information qui engloutit ces exploits, laissant les passionnés dans un profond désarroi.
Visibilité
L’un des premiers éléments qui frappe est le manque de visibilité. Les médias belges privilégient souvent les sports dits « populaires », comme le football, le cyclisme ou encore le tennis. La logique est simple : les chiffres d’audience et les retombées économiques dictent souvent le traitement médiatique. Dans ce contexte, le hockey en salle, bien que compétitif et en pleine forme, se retrouve complètement sous-représenté. Mais pourquoi une telle négligence ? N’y a-t-il vraiment personne qui s’y intéresse ?
Il est vrai que la pratique du hockey en salle est moins répandue que celle de son homologue en extérieur. Les infrastructures disponibles pour cette discipline sont limitées et souvent éclipsées par de plus grandes installations pour d’autres sports, ce qui rend difficile l’émergence de nouveaux talents et la constitution de clubs solides et visibles. De plus, le hockey en salle n’attire pas les sponsors de la même manière que d’autres disciplines, créant ainsi un cercle vicieux : moins de financement et donc moins de promotion.
Désespéré ?
La situation pourrait sembler désespérée, mais elle soulève des questions essentielles. Pourquoi ne pas valoriser les efforts de nos équipes nationales qui se battent sur le sol européen et qui font honneur à notre pays ? Le succès de ces équipes devrait, en théorie, être célébré et relayé par les médias, afin d’inspirer la génération future et de donner un coup de pouce à la popularité du hockey en salle.
Les raisons derrière le dédain médiatique peuvent également résider dans une perception erronée que le hockey en salle est une version « mineure » du hockey traditionnel. Cette vision réductrice laisse peu de place à la reconnaissance des compétences et des efforts déployés par les athlètes. Les médailles européennes et les classements honorables ne semblent pas suffire à balayer les préjugés.
En outre, il est préoccupant de constater que les jeunes talents potentiels pourraient être découragés de pratiquer un sport qui n’a pas la visibilité qu’ils espèrent. L’absence de modèles et d’ambassadeurs dans les médias peut effectivement créer un sentiment d’invisibilité autour de ce sport. Ce sentiment de désespoir peut rapidement se transformer en désintérêt, à mesure que les jeunes cherchent des alternatives plus en vue, comme le football ou le basketball. Enfin, les plateformes numériques pourraient offrir une lueur d’espoir. Avec un public de plus en plus avide de contenus sportifs variés, les réseaux sociaux et les plateformes de streaming peuvent jouer un rôle crucial dans la mise en avant des événements de hockey en salle. Les fédérations et clubs doivent exploiter ces outils pour amplifier leur voix et accroître leur présence en ligne.
Dans le camp des médias
Le hockey en salle belge mérite d’être entendu. Il ne doit pas être relégué au rang de curiosité ou de sport négligeable. Les performances des équipes nationale sont là pour prouver que ce sport a sa place sur la scène internationale. La balle est maintenant dans le camp des médias, des fédérations et du public. Si nous voulons voir évoluer le hockey en salle, nous devons tous faire l’effort de lui donner l’attention qu’il mérite. Peut-être qu’avec du temps, de la patience et une volonté collective, nous pourrons changer le récit et illuminer ce sport qui, pourtant, regorge de talents et de passion.
STICKA
Je n’apprécie pas vraiment la littérature de votre Sticka qui pue l’intelligence artificielle et qui blablate à longueur de lignes. Mais il a vu juste en déplorant l’absence de la salle dans les médias. Il n’est maleuereusement pas assez précis et il aurait du citer La Libre et Le SOir qui ne pipent pas un mot de la salle. Haonte à eux !