Le Dragons vient d’annoncer que son milieu fétiche venait de signer un contrat de 4 ans le liant à son club de toujours.
Felix Denayer, un élément-clé de l’équipe multi-championne de Belgique, restera donc à Brasschaat pour une longue période encore.
Le co-président du Dragons Philippe Nowé explique la teneur du contrat. « C’est un engagement de Flex envers son club et son équipe. On est aujourd’hui dans une période où tous les joueurs de haut niveau sont contactés pour la saison suivante. Il a été sollicité, et même par des clubs de l’étranger. Il reste avec nous : il est chez lui, c’est un gamin du club. Son engagement, c’est un signal fort qui se fait non seulement pour l’équipe, mais aussi avec le club, avec ses membres, ses bénévoles, ses partenaires. Au hockey, on ne force pas quelqu’un à rester. C’est un choix d’être dans un milieu favorable; les joueurs sont bien entourés. Il y a une compensation financière mais pas que ça. C’est un package, avec plein d’autres choses qui interviennent. C’est un contrat moral avec le club. »
Philippe Nowé n’en dira pas plus sur les autres discussions qui sont en cours, mais le fait que Denayer restera pour un long terme au Dragons est un élément favorable pour les autres joueurs : « Il est lié à pas mal d’autres membres du noyau et c’est un signe positif. » Si Denayer approche les 30 ans, on ne parle pas encore pour lui de retraite : « Il va jouer sa 4e olympiade et il n’est pas interdit de le voir en jouer une 5e à Paris. Il a mené de front ses études et sa vie de sportif de haut niveau. Il combine parfaitement sa vie de Red Lion, de joueur au Dragons et une vie professionnelle.
En signant son contrat, le club du Dragons est bien au courant de son statut de joueur de l’équipe nationale; et donc de sa disponibilité relative pour l’équipe première. « On doit tenir compte avec la BNT. Mais on travaille aussi avec la Top Hockey League (THL) pour défendre nos intérêts. Il y a des impératifs pour le club et il faut un équilibre. Il faut trouver une entente. C’est au niveau de la qualité qu’offre le club qu’on doit être bon. Faire venir un joueur pour de l’argent, ça ne marche pas. Mon expérience sur ce plan est claire : si on ne trouve pas un équilibre et un encadrement harmonieux, le joueur ou la joueuse ne prestera pas bien et ne restera pas. Il faut aussi faire subsister un championnat de valeur. C’est fondamental pour offrir un avenir aux jeunes, une ambiance pour les parents. Avoir des vedettes comme Flex, c’est montrer aux jeunes une ambition et les inciter à jouer au plus haut niveau : nous avons 6 équipes en DH jeune et y rester est l’ambition du club. »