Il ne s’agit pas d’une copie des magasins éphémères, ces endroits de vente qui voient le jour à des endroits improbables pour quelques semaines. Mais pas loin tout de même.
Le hockey en salle manque de terrains. Et de plus, les salles disponibles sont très rarement à côté des clubs house ou dans le site du club. Moralité, grosse perte pour le club, perte de revenus et perte d’animation au sein même du club.
Depuis quelques années, le Racing a fait figure de précurseur, quelques clubs ont installé des bulles ou des tentes et loué ou acheté des terrains démontables pour y pratiquer pendant deux ou trois mois du hockey en salle. Ce sont ce que le patron de la salle appelle des terrains éphémères. Patrick Van den Berghe : « Nous avons 7 terrains en Stilmat, ces dalles bleues qui se clipsent les unes aux autres et forment une des meilleures surfaces actuelles pour la pratique de la salle. Certains appartiennent aux clubs d’autres à une asbl qui les louent. » Cette société a d’ailleurs permis de lancer ces fameuses salles qui autrement n’auraient pas vu le jour.
Les premières installations comme celle du Racing en se sont pas passées sans problèmes. La température et l’humidité ont été les plus gros soucis. Le club du Vivier d’Oie a joué de malchance avec un hiver particulièrement rude et humide. Aujourd’hui, les leçons ont été tirées. Désormais, une feuille isolante en plastique est posée et remonte sur les côtés de la tente. Les bâches latérales sont plus larges de façon à ce que la tente en soit pas impactée par la pluie. La ventilation a également été étudiée pour que la condensation ne se fasse pas; il est vrai que tant que le terrain sera couvert par une tente, ce problème restera menaçant. Installer une bulle serait plus intéressant mais son coût – beaucoup plus cher – et les autorisations pour l’installer restent un problème. « Nous avons pensé trouver des installations à l’extérieur comme des bâtiment agricoles mais l’intérêt des terrains éphémères est de les installer au sein du club. Des clubs comme le Watducks, le Léo ou l’Amicale l’ont bien compris et ont pu consacrer une aprtie de leurs terraisn de sport à ces tentes », complète Piou Van den Berghe. « On est sur la bonne voie ».