Dans La Libre d’il y a quelques, le CEO de la FIH Thierry Weil débriefait la Pro League sous la plume de Thibaut Vinel.
Selon la FIH, cette première édition fut un succès. La fédération internationale a utilisé la méthode Coué pour affirmer que cette Pro League était réellement la compétition internationale qui allait permettre à notre sport de connaître un boost. Des joueurs et joueuses se sont exprimés poru vanter les mérites de cette nouvelle formule. Le CEO de la FIH a reçu les journalistes à Amsterdam pour échanger les points de vue et Thierry Weil est revenu sur les inconvénients de cette première édition. Et il a également reconnu que tous les pays n’étaient pas sur la même longueur d’onde, notamment les pays européens qui possèdent des championnats structurés et une vie basée sur celles de clubs et d’une large base de membres.
Le titre de l’article de La Libre était plutôt positif pour notre modèle d’organisation du hockey, sous la forme de championnats nationaux basés sur l’existence des clubs. Il ne veut pas toucher à cette base. D’un autre côté, il doit tenir compte des gros lobby des pays qui n’ont pas de championnat et qui ne fonctionnent qu’avec des équipes nationales de professionnels pour seuls porte-drapeaux.
Hockey.nl est revenu dans un article sur un entretien avec Thierry Weil: ‘De spelers houden van de Pro League’. On y retrouve quelques considérations intéressantes.
Les voyages vont être diminués comme annoncés et ainsi que vous pouvez le constater dans le nouveau programme que nous avons publié. Thierry Weil a tenu compte de cet avis des joueurs qui aiment la Pro League, mais qui se demandent s’ils vont tenir le coup…
Il en sera de même pour les arbitres. La FIH a voulu mettre les meilleurs pour ces rencontres, les obligeant à voyager encore plus que les joueurs; elle s’est mise elle-même en difficulté. Désormais, elle prendra des arbitres plus proches, même s’ils sont d’un niveau moins élevé.
Okey.be n’a jamais repris le système de classement des poules via le pourcentage des points. Nous considérions que les seuls les points acquis étaient réels et qu’il ne fallait se baser que sur ma réalité de ces points. Et effectivement, la FIH va revenir à ce classement traditionnel qui sera beaucoup plus réaliste.
Côté tribune, ce fut à certains moments vide. Là, la FIH va évaluer avec les pays le problème. Date, localisation, … Nous avions évoqué ce souci dans un édito.
La FIH constate également un manque de sponsors pour son événement. Mais elle possède aujourd’hui les images des rencontres et va pouvoir aller vers les entreprises pour les montrer et susciter de l’intérêt.