23/11/2016 Le club lillois de Marcq en Baroeul a fait les choses en grand pour accueillir les Red Lions. Ce 23 novembre aura été une grande fête au Polo, le club de Marcq en Baroeul dans la banlieue lilloise.
Le club est le deuxième en nombre de membres, après le Lillhoc, mais n’avait jamais connu une telle manifestation. Le Polo disposait de deux terrains dont un en gazon et attendait depuis quinze ans de passer à un terrain mouillé. C’est sur le gazon que vient d’être installé un tapis dernier cri (un Lano).
Henri Decanter, le président du PHC, explique : » Nous avons été un club nomade et depuis 25 ans, nous sommes ici au Poivre avec un terrain synthétique qui était usé à la corde et un gazon. Suite à la revente du premier terrain à Décathlon qui a son golf à côté de notre site, la Mairie a pu financer la construction de ce terrain ultra moderne que nous avons depuis un mois et qui sera inauguré officiellement ce samedi. »
Le club a mis les petits plats dans les grands en mettant sur pied des animations. Pas de tribune malgré le petit millier de spectateurs, le sol autour du terrain n’étant pas encore assez stable mais assez de place pour contenir tout ce monde. Deux parkings ont été ouverts et effectivement, ils furent bien utile. Le sympathique club house avec son feu ouvert ne dispose pas encore des facilités pour accueillir des grandes manifestations, tout ne vient pas en une fois pour ce club de près de 400 membres. La présence de nombreux jeunes pour l’événement donnait à la soirée une joyeuse ambiance. Il est vrai que la présence des vice-champions olympiques boostait cette ambiance : on n’entendait que cela autour du terrain.
Pour l’occasion, les présences de la présidente de la fédération européenne Marijke Fleuren – impressionnée par l’organisation et l’engouement français -, celle de Marc Coudron et celle de Sylvie Petitjean qui fut TD adjointe à Rio, auront donné du relief à la mise en jeu de la balle de match.
Que dire de la rencontre ?
Qu’elle fut une reprise de contact pour les deux équipes, avec une vraie réplique des Français qui ont plus que mis les Belges en difficulté. Le réalisme des Red Lions a fait la différence.
Les Red Lions alignaient de nouvelles têtes par rapport à Rio. Il fallait remplacer les Dohmen, Truyens, Denayer et Van Strydonck. De Kerpel fêtait sa première sélection aux côtés de jeunes anciens comme Cuvelier, Thiéry, Plennevaux et les réserves des JO de Paeuw et Hendrikcx. Seul manquait à l’appel Keusters.
Les échos de la troisième mi-temps
Les maillots des acteurs de cette rencontre étaient plutôt fantaisistes. Les Belges alignaient deux Cuvelier et un Vanasch dans le jeu, Boon jouait avec le numéro 18. Les Français n’étaient pas en reste puisqu’il y avait deux numéros 11. Pas de nom sur le dos des Français : les spectateurs ont toutefois reçu un mode d’emploi avec les deux compositions d’équipe.
L’explication de Tom Boon : » On a pu donner nos maillots lors du dernier match et on n’a pas encore reçu les nouveaux équipements. »
Le staff de l’équipe de France sous la direction de Gaël Foulard peut compter sur une vieille connaissance du championnat belge. Wouter Tazelaar est un ancien joueur du Dragons qui est adjoint du T1 français.
Les organisateurs avaient invité les deux mascottes des équipes. Le Lion belge côtoyait le coq français. Ils se sont regardés sans se battre et le coq était toujours vivant à la fin du match.
Courtrai n’est pas loin de Lille. On a vu bon nombre de supporters du Saint Georges au bord du terrain !
Les jeunes du club ont pu monter sur le terrain avec les joueurs. Sympathique. Et utile également pour ceux qui veulent jouer au lotto : ils ont les chiffres devant eux !
Parmi les Français, quelques belges qui ont impressionné. Le capitaine des Bleus n’était autre que Victor Charlet du Watducks. L’Oréen Charles Masson a aussi marqué le match de son empreinte, tout comme le louvaniste Viktor Lockwood. Egalement sur la feuille de match Edgard Reynaud. Et on aura retrouvé avec plaisir des anciens belges comme Guillaume Deront (et sa nouvelle moustache), et les frères Genestet.