Ces mots sont d’elle : « Je suis en vacances… » La numéro 13 des Red Panthers s’est occasionné une blessure au tendon du fessier lundi passé à l’entraînement. « C’est évidemment plus ennuyeux que si c’était simplement au muscle lui-même. Je dois faire beaucoup de kiné et d’exercices, je dois stimuler tout ce qu’il y a autour. C’est de l’inflammation et une petite déchirure; je ne peux plus mettre aucune intensité, ça pourrait claquer. Courir, ce n’est pas ce que je préfère, alors que moi, mon truc, c’est le stick et la balle. Bon, ça avance bien. Je n’ai pas joué ce week-end et je devrai sans doute manquer la fin de cette partie de championnat. En tout cas, je ne prendrai pas de risque. »
Spectatrice
Ecartée du terrain, la Stick d’Or (et nouvelle candidate cette année ‘ça m’a surpris!‘) a regardé les matchs de son équipe contre le Racing et le Daring. « A la Gantoise, ça se passe bien, malgré les blessées. Delfina Gaspari s’est fait une grosse entorse et a le pied cassé : elle s’est fait ça au dernier match de l’équipe de France au qualificatif. Anne Sophie Roels est blessé à la fesse. Ce qui fait que notre milieu est bien déforcé. Et pourtant ça marche bien. Stéphanie Vanden Borre est un peu montée dans l’entre-jeu. Contre le Racing, on a gagné avec la manière. Elles ont pourtant autant d’internationale que nous. J’ai vu que dans l’équipe, il y a toujours quelqu’un de libre; ça aide terriblement. On a des filles en top forme; Milou (Sinia) vit une deuxième jeunesse. Ambre (Ballenghien) est top à l’avant. Dans cette équipe, il y a deux murs à passer avant d’arriver chez Pauline (De Rijck, la gardienne). On prend du plaisir sur le terrain et chacune participe à la fête. »
Le plus gros adversaire
Le Dragons est certainement l’équipe la plus solide qui pourrait empêcher la Gantoise de reconduire son titre. La rencontre au sommet a été reportée à l’année prochaine et on devra attendre le mois de mars pour se faire une idée des chances de l’une et l’autre équipe. « Notre plus gros adversaire, c’est nous-mêmes. On doit jouer notre jeu et rester concentrées. Souvent, on nous demande par combien de buts on a gagné. Ne croyez pas qu’on n’a pas d’opposition. En fait, on commence chaque match très concentrées et on marque très rapidement : ça rend les choses plus faciles. On ne sous-estime personne et c’est la clé du succès. » Avec une année de plus, des jeunes comme Noa Schreurs, Hélène Brasseur, Marina Makhotkina, Juliette Staelens rentrent bien dans le moule gantois : « Elles assurent la suite de notre noyau et notre avenir est positif. »