La numéro 16 des Red Panthers doit actuellement se contenter d’une place de réserviste qu’elle partage avec une nouvelle venue, Charlotte Englebert.
La concurrence est solide en défense, surtout depuis l’arrivée d’Abi Raye dans le noyau de l’équipe nationale. Tiphaine Duquesne n’a pas pu vraiment défendre ses chances, blessée en cours de préparation : « J’ai subi une fracture de stress à l’extérieur du pied. Aujourd’hui, c’est en ordre et j’ai déjà disputé deux rencontres avec le Watducks. Avec seulement une semaine de préparation avant la décision du coach, je ne peux que respecter son choix. Physiquement, je suis bien, je dois juste retrouver le rythme mais ça tient la route. »
Duquesne n’a jamais quitté le groupe : « On reste ensemble pour ne rien manquer de la vie du noyau. J’ai eu un programme individuel alternatif. On est très bien pris en main par Hannes (Agache) et Lyne (Steurs). Hannes a toutes les données individuelles pour nous éviter les bobos et les surcharges. On est habituées à avoir beaucoup d’entraînements et notre corps résiste à cette lourde charge. On arrête à temps et tout est sous contrôle. » Comme toutes les autres, l’arrière se prépare avec intensité au qualificatif olympique, avec les rencontres face au Canada, à la Corée et à l’Irlande. Avec les entraînements toutes la semaine, les Red Panthers bénéficient également d’un arrêt du championnat. « Ca tourne bien au Watducks; je joue avec ma cadette Juliette et on se complète bien. »
Tiphaine Duquesne se tient prête à relever une indisponibilité de l’une ou l’autre des Red Panthers et risque fort de monter sur le terrain à Changzhou. De toute façon, les réservistes accompagnent le groupe en Chine. Encore 15 fois dormir