Rein van Eijk présenté à la presse

Il y avait foule pour assister à la conférence de presse de l’ARBH qui présentait le nouveau T1 des Red Panthers ce midi à Anvers.
Déjà en route depuis février
Après le départ inattendu de Raoul Ehren, et la transition assurée par Tim White, la direction de la BNT avait trouvé un nouveau T1 pour les Red Panthers. Le néerlandais Rein van Eijk devenait le nouveau patron de notre équipe nationale féminine. Pas le temps de musarder, les Panthers avaient déjà une session de Pro League à assumer fin février en Argentine. Une session qui devait se terminer par un joli 10 points sur 12 avec entre autre une performance face à l’Argentine, deuxième mondiale. van Eijk n’avait donc pas eu l’occasion d’être présenté aux médias belges, faute de temps. Chose faite depuis ce midi.
Les joueuses au centre
Multilingue, Rein van Eijk s’est présenté en anglais et a promis d’apprendre le français pour pouvoir s’intégrer complètement à son équipe. « Je trouve important que chacun parle sa langue et d’ailleurs je souhaite que chacun puisse s’exprimer dans sa langue, même si je vois que la langue usuelle utilisée ici est l’anglais. » Rein van Eijk se félicite d’avoir pris le train des Panthers en marche et de rejoindre une équipe du top mondial. Il insiste pour placer les joueuses au centre de son projet. Il explique sa vision des choses : « La meilleure équipe gagne toujours. Je veux instaurer une état d’esprit de haute performance. Et je vois ici que c’est le cas avec cette équipe. »
La meilleure défense au monde
En étudiant les statistiques des Red Panthers, il a constaté qu’elles avaient la meilleure défense au monde. Il va utiliser tout ce qui a été fait par ses prédécesseurs et y rajouter sa propre touche, notamment au niveau efficacité offensive. « Les objectifs sont la prochaine coupe d’Europe à Monchengladbach et ensuite la coupe du Monde où nous devrons viser une médaille. L’évolution de l’équipe est positive quand on voit ce qu’on a fait à Paris : l’équipe va vers un noyau de plus en plus expérimenté. »
Avec la culture du succès qu’il développera, le futur est prometteur.

Philippe Demaret