C’est une surprise pour ceux qui connaissent l’histoire des Verts. Le Relax est à nouveau présent sur les terrains.
Issu du Relais, club satellite de la Rasante, qui a quitté la Rue Sombre en 1992 après les fameuses affaires, il a migré vers le Racing avec tous les joueurs de la Rasante avant de déménager vers le Waterloo Ducks en 2007, puis un peu plus tard d’arrêter tout simplement. Pour les nostalgique, relisez ce « portes ouvertes au Relax » de 2002.
Ce nom de club et matricule était donc libre et pas moins de 90 membres du Racing se sont dirigés vers cette nouvelle entité du Vivier d’Oie, sous la direction de Cédric Buchet, le nouveau président, Mathieu De Mot, trésorier et Sacha Visée, secrétaire.
Une seconde équipe d’expérimentés
La fameuse équipe du Racing 3 (du temps où la Réserve existait encore), devenue Open League DH (finaliste la saison passée) était un « problème » pour le Racing dans la mesure où elle comportait une grande partie d’anciens qui ne permettait pas au club d’y placer assez de jeunes. Mathieu De Mot : « Nous avons eu des discussions dont l’objectif était de se recentrer sur les jeunes. Nous intégrions ces jeunes mais nous avons aussi conclu que nos ambitions étaient devenues différentes alors que nous étions une bande de copains avec une philosophie un peu différente. En moins d’une demi-semaine, nous décidions, en accord avec le club, de créer une autre entité. Avec pour objectif de jouer entre nous. Le matricule et le nom Relax était libre et nous l’avons repris. Notre candidature a été acceptée et nous voilà avec 4 équipes, évoluant sous le nom Relax. »
C’est non seulement le Racing 2 qui est devenue Relax 1 en Nationale 3, mais aussi le Racing 3 et 5, ainsi que les Dames 2 qui sont passées en Relax. Un club hockey loisir pour adultes, sans école de jeunes. Avec une philosophie propre qui suit ses propres règles et plus celles du club-mère. Un vrai satellite. « Oui, mais la Fédé ne veut plus entendre parler de satellite, mais bien de club locataire. Mais nos cotisations sont alignées sur celles du Racing. Chaque équipe va gérer lui-même son budget; c’est un projet d’autonomie original. Le Racing se décharge ainsi de la gestion de nos équipes au niveau administratif et de gestion. Nous ne sommes pas en concurrence avec le club, tout comme pour le Vivier d’Oie. Et ainsi, le Racing va mettre des Jeunes en Open League, avec l’objectif d’en intégrer ultérieurement en DH. »
En Nationale 3
« C’est vrai qu’on aurait pu continuer en Open League DH où nous étions à l’aise. On était finaliste en mai. Repartir en Nationale 3 est un sérieux défi d’autant qu’il y a 18 équipes pour deux places de montant. Avec de sérieux candidats comme le Sukkelweg, Embourg ou le Vivier d’Oie. Notre objectif est la Nationale 2, mais ça pourrait prendre du temps. Ca pourrait arriver de se retrouver face au Racing dans longtemps. Je me souviens lorsque le Relax et le Racing étaient en Nat 1, le Relax était devant le Racing. J’étais tout jeune ! (rires). »
Le Relax est reparti d’une feuille blanche. Les couleurs de l’équipement en Orange et Bleu, question de se démarquer complètement de ce qui existe actuellement. Pas encore de sponsor principal, mais bien le logo de Sporttobe, une association qui promeut le sport pour tous chez les enfants et plus particulièrement vers les enfants défavorisés.
Bon vent, les gars, avec tous mes encouragements!
Tous les clubs ont besoin de ces équipes qui jouent pour le plaisir et non pour la compétition, le classement, la montée!
Faut-il scinder clairement le hockey de haut niveau et le hockey « loisir ». A vous et vos semblables (et les C.A de vos clubs) de se positionner et de mettre la pression sur la Fédé.
De la part d’un supporter inconditionnel
René
ex-Fédé
Ex EHF
Ex Pingouin Nivelles
Bravo de vouloir faire revivre le Relax. Club que j’ai coaché pendant trois années et avec lequel nous sommes montés en division 1, l’actuelle division d’honneur.
C’est vrai comme écrit ci-avant mis à part une fois, en coupe de Belgique, le Racing nous avait battu mais en championnat, le Relax s’est toujours imposé face au Racing.
Bon vent à vous tous sous votre nouvelle dénomination.
Richard Hetmanczyk dit Papet.