Il n’y avait pas assez d’eau au Racing. La citerne d’eau qui devait servir à mouiller les terrains n’était plus à niveau lors du dernier arrosage du terrain du Vivier d’Oie.
Ni une ni deux, le MO décrétait avec ses deux arbitres Mrs De Clercq et De Winter de remettre le match : il était 12.02hr selon la presse.
« C’était une décision correcte suivant l’état du terrain qui était mouillé à 70-80%, mais pas complètement« , souligne Philippe Nowé, le président du Dragons présent au terrain.
Pas de solution
Tout le monde sait que remettre un match entraîne de nombreux inconvénients. Et un fameux coût pour les deux clubs, surtout pour le visiteur. Il y a beaucoup de chance, si le Racing n’est pas sanctionné d’un forfait pour manque de prévoyance, que le match doive se jouer en semaine et un soir. Pour les Brasschaatoises, cela veut dire se taper les embouteillages de deux Rings avec une obligation de partir plutôt vers 15.-16.00hr d’Anvers. « Je ne trouve pas qu’il faille sanctionner le Racing d’un forfait pour une raison technique; punir une équipe au niveau sportif pour une raison technique n’est pas sportif : une panne peut toujours arriver. Mais je pense aussi qu’on aurait pu tout faire pour trouver une solution pour tout de même jouer le match, ne fut-ce qu’avec un certain décalage. Personne n’a proposé de solution. »
Le déroulé
La Libre a longuement repris le déroulé de la matinée et de l’après-midi du Racing dans son édition de ce matin. Elle considère d’ailleurs que cette remise ridiculise le hockey belge.
Après arrosage le matin pour faire jouer les rencontres, il ne fut plus possible de réaliser un dernier arrosage pour les Dames. La décision napoléonienne de remettre après 2 minutes n’a rendu personne heureux. « On n’a même pas attendu un quart d’heure après qu’il soit annoncé que la citerne était en cours de remplissage. » Certains parlent d’un déficience de la jauge. Mais d’autres ont clairement annoncé que la rencontre Messieurs allait bien avoir lieu. « On pensait au Dragons dire à nos joueurs de ne pas venir mais on nous assuré au Racing que la citerne allait être remplie endéans l’heure. » En d’autres temps, le club aurait appelé les pompiers pour remplir la citerne ou pour arroser le terrain; autre temps… « On a effectivement pu largement arroser à deux reprises le terrain avant le match Messieurs. Ce que je trouve dommage est que l’on ne se soit pas rassemblés pour trouver une solution. Les arbitres et le MO sont partis rapidement et lorsqu’on a évoqué une possibilité de jouer à 13.00 ou 13.30hr, il a même été répondu par certains qu’ils ne seraient plus disponibles; de mon côté, on se serait arrangé pour trouver un ou des arbitres. »
Qui décide quoi ?
Le Dragons a envoyé ce matin une lettre à la Fédé pour demander à ce que les deux clubs puissent trouver une solution qui ne désavantage pas trop son équipe face à ces terribles déplacements en semaine. « Oui, effectivement, mais c’est surtout pour qu’on établisse des règles précises pour savoir qui décide quoi. Ici, le MO a été clair et rapide, ne laissant pas la place pour trouver une solution qui permette d’éviter la remise pure et simple. Or des solutions se présentaient. On a proposé de jouer chez nous, on a demandé d’attendre. Je ne trouve pas logique de ne pas essayer de jouer, même plus tard, d’autant que les terrains du Racing n’étaient pas surchargés. Nous envoyons cette lettre pour que l’ARBH édicte des règles pour éviter ce genre de situation qui pénalise tout le monde. »
Et malheureusement, tout cela s’est déroulé en direct devant les caméras de BX1 qui diffusait le direct de ce sommet. Triste.
Arrêtons cet autoritarisme issu de la professionnalisation et revenons à nos valeurs d’antan où on se débrouillait
Mais où étaient lés techniciens du Racing pour donner les bonnes infos : je suis sûr qu’on aurait pu jouer ! Même en déplaçant les Messieurs à 16.00hr !