Vous vous souvenez que nous avions discuté de la question du PC, pour ou contre. Une majorité s’était prononcée dans le maintien de cette phase.
Ce sujet revient dans la discussion après la publication d’un avis de Derek Pappas sur sa suppression. Membre de la FIH Academy, il constate que le sleep n’est possible que sur terrain mouillé, que ses déviations sont dangereuses, qu’il génère des blessures, que les arbitres ont des difficultés à juger de sa validité, etc. Le PC est devenu trop important dans le jeu par rapport à il y a 25 ans. Il interrompt le jeu. Il est réservé à un très petit nombre de joueurs.
Pappas rajoute une série d’arguments dans sa publication, soulignant que seul le hockey possède cette particularité. Et de comparer avec le handball. Il souligne encore que chez les Dames, aucune équipe n’a de drag flick, sauf les Pays-Bas.
Il termine son réquisitoire avec une proposition de Cris Maloney qui veut s’inspirer du hockey à 5 où on oppose un joueur face au gardien et où les autres joueurs peuvent intervenir en partant de la ligne de fond.
Discutable
Une nouvelle attaque donc contre le PC. Qui donne lieu à des échanges vifs sur FB. Le débat continue.
Il s’agît quelque part d’un faux débat. Le « sleep » n’est pratiqué à haut niveau quasiment qu’en DH.
Les autres utilisent principalement le block-shot, qui ne peut pas monter plus haut que la planche des buts.
Le PC fait partie de la spécificité du hockey sur gazon et ne plus en faire serait au détriment d’une phase spécifique du hockey.
De plus, l’arbitre intervient aujourd’hui dès que la balle tirée représente un risque pour les joueurs!
Je n’aime pas trop les commentaires des contestataires sur le PC, on le remet en question pour 1 question de dangerosité ne faudrait-il pas voir la l’arbre qui cache la forêt qui est en réalité de la protection individuelle.
Les stickers “CE” apposer sur tout le matériel est-il réellement tester, j’ai pu le constater quand j’ai importer du matériel, avoir les rapports de test des marques est quasi impossible.
Il existe des normes NBN pour la protection individuelle par exemple pour le gardien mais quel autorité contrôle la qualité du matériel?
Un test réalisés auprès de Veritas ou TüV est très cher répercuter cela sur le prix de vente rend la protection très cher quand je vois le prix d’un protège tibia, un gant de protection de PC pour le hockey en salle comment ont-il tester ?
Il suffit de demandé a l’assureur de la fédération si cette phase de jeu (PC) est en tête des incidents dans les divisions DH, D1, 2….
J’ai pratiqué pas mal de sport et j’ai des amis qui ont fait des sports de contact (Judo, Rugby,…) les mêlées au rugby ont rendu certains joueurs paralysés ou de gros problèmes de cervicales en fin de carrières l’a t-on éliminés du jeu on l’a modifié … en circuit on a une commission de pilote pour le MotoGP mais ce WK le circuit ou l’on dispute 2 courses depuis 2 saisons 1 virage dangereux ou il y a eu plusieurs incidents très dangereux sera modifié mais le circuit sera toujours occupé.
La sécurité des sportifs un beau débat en perspective…
C’est une question très « touchy » le PC…bien sûr ! Cette phase fait partie de l’ADN du hockey. Mais l’évolution du hockey moderne a modifié son exécution (pas de problème, quoi que peu d’équipes savent pratiquer correctement le « sleep ». Mais on peut toujours shooter sous la planche) mais surtout ses conséquences : protection des joueurs qui prend du temps, dangerosité des tirs directs ou déviés quand ils partent en l’air, litiges et discussions entre joueurs et arbitre, etc…).
Pour moi, il faut conserver cette phase, parce que non seulement, elle a toujours fait partie de l’essence même du « sport hockey » mais en plus, c’est un moment très spectaculaire du jeu, un moment un peu dramatique qui peut faire basculer une partie. Je pense que le public aime ça…
Mon père Jean Dubois (4 participations aux JO et tireur de PC) m’a souvent décrit son PC lors du match Belgique-Allemagne aux JO de Melbourne en ’56 : il avait mis au point avec Boule Muschs une petite phase bien répétée. Boule bloquait la balle de la main gauche, puis poussait la balle avec son stick tenu dans sa main droite vers la gauche où se trouvaient deux joueurs : un faux tireur sur lequel les défenseurs sortaient, et mon père plus à gauche qui reprenait donc la balle de volée. A l’époque, l’interdiction de shoter au-dessus de la planche n’existait pas, on tirait où on voulait dans le cadre ! Lors de ce match donc, mon père envoya une fusée dans le plafond et l’arbitre pakistanais annula le but pour « jeu dangereux » ! Ils auraient mené 1-0 ! Et ils ont finalement perdu 0-1. Comme quoi, cette règle de « jeu dangereux » a toujours existé, mais si à l’époque les accidents étaient rarissimes, aujourd’hui, la balle allant beaucoup plus vite, les risques d’accident sont nettement accrus et on voit régulièrement de vilaines blessures. Donc il faut conserver mais simplifier. Il faut être créatif et trouver une phase spectaculaire, qui n’implique pas l’appréciation de l’arbitre et qui ne prend pas trop de temps.