A peine deux journées se sont passées et les remarques concernant l’absence des ball-boys se multiplient. Et sur le terrain, les irrégularités se remarquent de manière criante, avec plusieurs réclamations bruyantes de l’une ou l’autre équipe.
Pour diminuer les risques de propagation du Covid-19, l’ARBH a décidé de supprimer les ball-boys. Une mesure qui fait joli, mais dont on se demande si elle est vraiment idoine ; comme on disait, cela se discute. Rien n’empêche les jeunes de porter un masque et des gants et ils pourraient très bien remplir cette fonction importante dans l’équité et la rapidité du jeu. Comme le disait un manager de club, « nous organisons ce rôle de ball-boy, il est récompensé par une session de fin d’année avec notre équipe première, nous leur donnons un petit avantage, ils voient les matchs de près; c’est formatif. »
Des irrégularités non sanctionnées
Les règles concernant les balles sont inexistantes et dans un club, on a placé 6 balles des deux côtés du terrain (3+3), dans l’autre plus de 50 balles mises un peu partout, dans un troisième l’un ou l’autre paquet à des endroits divers. Et bien sûr ces balles n’étaient pas gérées et il a fallu aux arbitres plusieurs fois interrompre le match pour remettre les balles hors du terrain. Ces balles étaient parfois très proches des lignes et constituaient un danger pour les joueurs : on n’ose penser à ce qui serait arrivé si un joueur marchait sur la balle. Et quand une balle était mal placée, ce n’étaient pas toujours des joueurs qui les remettaient à leur place, mais un peu n’importe qui…
Quant à la gestion aux moments de crise, là nombre d’irrégularités ont été constatées. Il est arrivé que les staffs ou les joueurs du banc à proximité des rentrées en touche placent eux-mêmes les balles sur la ligne pour accélérer le mouvement. Des managers ou coaches ont réclamé, soit chez le MO, soit vers les arbitres. Aucunes réactions. Il y a eu des fautes manifestes. Retour aux ball-boys : évidemment !