C’est un mail inquiet qui nous est parvenu de la part de Jacques D.
Un mail qui décrit l’entraînement de sa fille Louise qui nous sommet une sorte de jeu des 7 erreurs lors de cette séance pourtant bien préparée par le club.
« Ma fille a participé à un entrainement de deux heures sur le terrain habituel. Il faisait chaud et le coach a fait arroser le terrain à 3 reprises, avec les joueuses qui se sont pris les embruns des jets comme une agréable source de rafraichissement. Les mesures étaient bien indiquées au départ de l’entraînement. Il y avait du gel et chacune pouvait appuyer sur le distributeur pour se laver les mains. Il était interdit de cracher, ce n’est pas l’habitude de nos filles mais juste avant il y avait un entrainement de l’équipe premier messieurs et ça a été moins évident pour eux. Louise m’a raconté qu’une de ses copines a perdu son protège-dent et qu’elle l’a ramassé, frotté puis remis en bouche: pas très prudent cela. Elles ont tenu leurs distances mais elles se sont immanquablement croisées, rapprochées un peu trop. Les gestes habituels sont vire revenus en cours de séance. Vous aurez pu voir que tout ne me semble pas blindé en termes de protection même si le club a fait beaucoup d’efforts. (…)
Mais je me demande au bout de cela quelle mesures sont prises en cas de contamination. Avez-vous des éclaircissements à ce sujet?. Merci d’infos à ce sujet.
Jacques D. »
Commentaire
Votre mail est intéressant car, dès l’abord, on voit que certaines mesures ne sont pas suivies, comme ces deux heures d’entraînement alors qu’un seule semble autorisée. Ou cet arrosage.
La Fédé a prévu d’évaluer les entraînements après chacun d’entre eux pour améliorer les mesures de prudence. Là où je vois votre inquiétude, c’est dans le cas d’une déclaration d’infection. Il y a lieu de prévoir une chaîne de communication en cas de déclaration d’une infection d’une des participantes à l’entraînement. On doit même aller plus loin. Si un membre d’une bulle familiale d’une des joueuses est touché par le coronavirus, ou si une de ces personnes est contactée par le système de Tracing, il est indispensable que cette personne soit interdite d’entraînement pendant la période de quarantaine, soit 14 jours. Si une des participantes à l’entraînement voyait se déclarer l’infection, c’est toute l’équipe qui doit respecter cette quarantaine. Et là, il y a nécessité que la communication soit rapide. Il faudrait également que des tests soient réalisés sur l’équipe entière : c’est en tout cas ce qui est fait en Allemagne, pour les équipes de foot qui ont repris le championnat; chaque joueur y est testé tous les deux jours. Que cela puisse ou doive être réalisé dans nos clubs de hockey est à demander ou à prendre en compte par le médecin de club, s’il y en a un (s’il n’y en a pas, ce serait peut-être une bonne idée d’avoir une personne de référence en la matière). Faut-il prendre la température des joueuses à l’entrée du terrain, faut-il compléter un dossier médical pour chaque participante, faut-il couper le groupe de 20 en 4 pour limiter une propagation, … les questions que vous suggérez sont intéressantes.