La saison salle débute ce week-end avec les premières journées du premier tour.
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Aujourd’hui dans la Libre, vous trouverez une présentation de cette saison.
Deux ans sans salle
La reprise rapide de la pratique de la salle risque fort d’handicaper pendant un certain temps le sport en lui-même. Après un peu moins de deux ans sans y jouer, le jeu de salle a été oublié et, même si cela ne s’oublie pas, les réflexes salles doivent être extirpés de la mémoire. D’autant que le hockey outdoor vient de connaître les travaux forcés avec 6 journées de championnat en moins de 20 jours. Les organismes ont été soumis à rude épreuve et certains ont subi des blessures : pas joyeux pour reprendre une autre discipline encore plus exigeante au niveau explosivité.
Oublié de tous
La pandémie n’a évidemment pas aidé à garder le hockey en salle sur le devant de la scène. Les loueurs de salle ont oublié ce sport qui demande seulement 3 mois de locations. Les médias ont également perdu de vue l’indoor. Seule une belle conférence de presse pour annoncer le mondial en salle début février à Liège a réveillé l’attention. Les clubs ont également moins inscrit d’équipes puisque qu’on revient au niveau d’il y a 4 ans avec 1.250 équipes : pas un drame certainement, mais un petit coup d’arrêt. La 4e vague actuelle va également imposer le CST, exigé à partir de 50 spectateurs par salle, avec port du masque obligatoire. Les responsables salle seraient bien inspirés en réalisant une retransmission en direct, via Facebook live par exemple.
Moins de salle
Une des conséquences de la pandémie est que les clubs ont eu beaucoup de difficultés à survivre et à relancer la saison. Il n’y a pas eu de désertion dans les clubs mais il a fallu tout relancer et la salle qui vient se greffer sur cette période difficile a rencontré des difficultés à trouver des heures de location. « A tous les niveaux, c’était grippé… ce sera une année de transition, » constate Piou Van den Berghe. « Les clubs ont trouvé moins de salle en dur disponible, par contre les salles éphémères sont en progression. » La salle est self-supporting au niveau financier et ne coûte pas un euro à l’ARBH, si ce n’est pour l’organisation des finales et les équipements des équipes nationales.
Plus d’éphémères
Il y a quelques nouveautés au niveau des clubs qui ont investi dans des salles éphémères. Quatre clubs ont des doubles terrains. Le Pingouin a monté sur son terrain du haut deux terrains avecun grand espace entre les deux terrains. Uccle Sport a monté deux terrains sur l’ancien site Lipton (292 boulevard de l’Humanité à 1190 Forest) : le site fait un peu penser à celui du Parc à Mitraille. L’Orée a également monté deux terrains. Alost possède également deux terrains en face du centre sportif et ces terrains sont permanents. Les clubs qui avaient des terrains dans le passé les ont maintenu : Racing, Old Club sur leur ancien terrain, la Rasante près de la Rotonde sur les tennis, Waterloo Ducks, Amicale Anderlecht, Léopold, White Star sur leur ancien terrain, Wellington sur le petit terrain du Zaid, Sport Village.
Nouveauté : trois clubs accueillent un terrain. L’Antwerp a vu sa salle modifiée avec 5 clubs de padel. Il a donc installé un grand chapiteau de 25 mètres pour un terrain en Stilmat. L’Herakles a également installé un chapiteau sur son petit terrain jouxtant le club house. Embourg a vu la salle de Vaux sous Chèvremont emportée par les inondations de cet été. La commune a octroyé des subsides au club pour pouvoir monter une salle : elle se situera sur l’ancien terrain d’Embourg; une aide exceptionnelle de la Ville et une superbe nouvelle.
Les finales auront lieu à Leuven, sur le site de Sport Oase (les anciennes usines Philips) : également une nouveauté.
Pas de Lions ou de Panthers
La salle reste coincée entre les championnats outdoor et le calendrier internationale. Lors de sa conférence de presse, Michel van den Heuvel, soutenu par Adam Commens, a bien indiqué que les internationaux outdoor ne seront pas libérés pour la salle, même pour la coupe du Monde. « La salle n’a pas le poids pour imposer ses vues. Elle n’a pas atteint une masse critique pour faire qu le championnat salle puisse rivaliser avec l’outdoor. » Ce n’est donc pas demain que l’on verra un championnat salle qui se joue de novembre à avril. « Un jour, il se trouvera bien un fou-furieux qui se lancera dans cette entreprise de créer ce championnat. » Un nouveau Piou ?
« Un jour, il se trouvera bien un fou-furieux qui se lancera dans cette entreprise de créer ce championnat. » Un nouveau Piou ?
Jean-Claude LECLEF, Robert Lycke, René DAUTEL, Jean-Christophe CAPELLE ont en leurs temps ensemencé cette graine grisante et prometteuse, mais malheureusement le terrain ne s’est jamais révélé fertile, piétiné par les divers Performance Managers et autres dirigeants fédéraux.
Tout cela pour souhaiter à Piou VDB une belle et bonne saison, et le succès pour l’>Euro de LIEGE.