C’est un sentiment mitigé que nous devons tirer de cette saison en salle. Après les deux années de pandémie, dont une complètement mise à mal, le retour dans les salles s’était fait tant bien que mal.
Le hockey belge est un très mauvais locataire et nombre de salles ont disparu du catalogue des locations hockey. En plus, certains clubs ont hésité à installer à nouveau des salles temporaires, vu les coûts de chauffage et la réticence des communes à autoriser ce genre de montage. Néanmoins, les championnats Honneur viennent de se terminer de la meilleure manière dans une salle fort étroite mais plutôt sympathique, même si elle manquait de parkings.
Compétition morcelée
Le plus gros handicap de cette saison pour les divisions Honneur était le découpage des journées en plusieurs blocs, le tout coincé entre diverses compétitions européennes et mondiales. L’Euro de Hambourg et le Mondial de Pretoria ont obligé Monsieur Programmation à imposer des doubles journées pas trop au goût de tout le monde. Le calendrier international est et reste un gros problème pour les compétitions domestiques, au point que l’ARBH a déclenché une enquête afin de redonner au hockey en salle sa place. Un projet dont nous reparlerons.
Petite salle, meilleure ambiance
La salle du RSCAnderlecht à Roosdaal était une des plus petites que les finales de l’indoor ait jamais connue dans son histoire. 1000 places assises, confortables certes, mais à moins d’un mètre du terrain. Les spectateurs avaient le nez sur la balle.
Dans une ambiance à nouveau beaucoup trop bruyante, avec une sono dépassant la limite raisonnable pour les oreilles (une habitude à la Fédé), les spectateurs ne se sont jamais trouvés à l’étroit. La distance depuis Bruxelles ne pouvait pourtant pas rebuter la majorité. Le finale de la coupe du Monde outdoor avait été programmée entre les deux finales, de quoi satisfaire les supporters des Red Lions : la salle était pleine pour l’occasion.
Sportivement au top
Jamais des finales n’ont autant été disputées, allant toutes les deux jusqu’aux shoot-out. Les quatre demi-finales étaient d’un excellent niveau et les équipes ont dans l’ensemble bien intégré la technique salle. De quoi satisfaite les promoteurs de la discipline. Malheureusement, dans les médias, la salle a été quasiment absente; la concurrence du Mondial en Inde a été dévorante. Sauf le dimanche des finales où pas moins de 5 télévisions dont 3 nationales étaient présentes. Comprenne qui pourra.
Positivement satisfait
Dans cette interview, Philippe Truyens, directeur des équipes nationales et grand artisan-défenseur de la salle, se montrait satisfait de la saison salle. Il reconnaissait les soucis rencontrés pour l’organisation de la saison et les grands défis qui se sont accumulés ces dernières saisons. Il reste positif pour la suite, sait que la Fédé reste attentive à donner sa juste place à la discipline et assure que le staff entier salle travaille dur pour conserver une qualité à la salle. Un des grands défis, à notre idée, sera de trouver un jour une salle permanente à Bruxelles pour permettre à l’indoor de son rayonnement : un stade nationale « salle ».
Avant et durant le match des Red Lions puis jusqu’à la fin de la finale Hommes (je n’étais pas arrivé pour la finale Dames), je n’ai pas entendu UN SEUL seul mot en néerlandais (sauf par les personnes vendant les tickets d’entrée). D’accord, les quatre équipes finalistes étaient toutes francophones ! Mais quand même, on était en Flandre et un certain nombre de spectateurs étaient manifestement des »locaux » surtout venus pour voir les Red Lions !!!!!!!!!!!!!!
En tant que secrétaire de B Plus asbl/vzw, j’ai été content de pouvoir distribuer env. 70 flyers du texte bilingue de la Brabançonne que les gens étaient contents de recevoir…..
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