Après avoir désigné ses 12 Lions qui rejoindront Berlin lundi, Alex de Chaffoy a pris le temps d’expliquer les enseignements qu’il a tiré de l’Euro.
« Nous avons appris énormément sur tous les plans : tactique, personnel, sur la manière de jouer, de gérer. Nous avons une manière très offensive de concevoir le hockey en salle. Nous avons appris à poser notre jeu. Mais en tout cas moins que les autres équipes qui ont été très impressionnées par notre créativité. »
Installer une équipe sur une bonne base défensive est sans doute un des points que la Belgique a eu des difficultés à réaliser. « Oui, c’est vrai que contre l’Autriche, on prend les deux fois des buts rapides. C’était un choix tactique que de jouer zonal. On a attendu la seconde mi-temps pour emballer le match. En salle, deux buts c’est rien. C’est vrai que si on avait été mené de 3 buts,cela aurait été plus compliqué. On peut être très dangereux au niveau offensif mais on ne peut ps jouer 40 minutes comme cela : cela demande énormément d’énergie et même si on joue à deux équipes, il faut pouvoir se reposer. Il ne faut pas perdre de vue que nous sommes dans un tournoi et que ça se joue sur la longueur. En coupe du Monde, le match le plus important, ce sera le sixième ! »
Le staff des Indoor Red Lions a dû apprendre à gérer la dépense d’énergie et la fatigue de son équipe. Il a donc adapté la tactique pour conserver son potentiel à l’équipe. « Chaque match était important et ce le sera encore plus à Berlin car si on ne passe pas en quart, le classement sera établi sur base du résultat en poule. Mes joueurs ont presté à 100% comme il le fallait aux moments demandés. Cette discipline était nécessaire et j’ai été bluffé de la façon dont les joueurs l’ont respectée. »
de Chaffoy a fait son choix. Boon et Charlier remplacent Vandiest et Pokorny. A nouveau des profils hyper offensifs. « Il ne faut pas croire qu’on n’a que des attaquants. Chaque joueur de salle doit avoir une très bonne base défensive. Je n’ai aucun défenseur type mais tout le monde est très complet. L’arrivée de Tom et Cédric ne changera pas notre façon de jouer : ils s’intégreront dans le moule. »
Les pc à Anvers n’ont pas été super efficaces. Il y a eu pas mal de déchets dans la manière de les donner. « On a remis les choses au point. On n’a pas eu beaucoup de pc et on a marqué des pc importants. Avec un tiers de marqué, c’est bien. On a assez de sleeper. » Au niveau des shoot-outs, le T1 en accepte le verdict qui lui a coûté l’Or. « Chaque donneur prévu doit gérer son stress. L’expérience de Tom et Cédric sera peut-être utile. On s’y est entraîné. »
Le coach fédéral attend maintenant avec impatience les play-offs qui constituent pour lui une excellente préparation. Et puis le départ lundi pour la belle aventure.