Olivier Nonnon est assez dépité par les résultats obtenus par son équipe à Vienne.
« En sport, il n ‘ y a pas de miracle : on s’est trop peu entrainé cette saison. » C’est en effet la première fois que son équipe s’alignait au complet cette saison. On connaît bien sûr les raisons de cet état des choses.
A Vienne, le Racing n’est arrivé qu’à 9 joueurs de champ. Thierry Melotte est tombé malade juste avant le départ et n’a pas pu être remplacé. « Nous avons joué ainsi : les joueurs préféraient avoir du temps de jeu. Contre Arminen, tout a été déstabilisé par la blessure de Tchouk, un lumbago, et le manque d’efficacité de nos PC en tir direct. Car on fait un meilleur match que la saison dernière. Mais on a le problème de finition qu’on a rencontré toute la saison. »
En effet, 6 fois dans la saison, le Racing a eu la possibilité de scorer sur PC pour égaliser dans les dernières minutes : à chaque fois, le tir fut raté. « Cela a encore été le cas contre Ekaterimburg où on peut égaliser à 3 minutes de la fin. Contre eux, on mène à la mi-temps mais on explose physiquement. »
Le T1 des Rats explique surtout les contre-performances par un manque cruel d’automatisme. « Sur les deux matchs, on joue 5 supériorités numériques dont plusieurs de 2 minutes et 4 fois à 6 joueurs de champ contre 4 : jamais, on ne se procure une occasion. »
Un manque de cohésion qui se paie cash.