Jamais une compétition en salle n’a été aussi ouverte que cette saison. En cause plusieurs phénomènes liés sans doute à l’interruption d’une saison due à la pandémie, due également au calendrier qui n’a donné aucun répit entre la saison outdoor et indoor, et enfin à un étalement assez spécial puisque trois compétitions internationales sont venue se greffer au calendrier national, à savoir les coupes d’Europe des clubs, le championnat d’Europe et la coupe du Monde.
Les équipes sont méconnaissables, aussi bien en Messieurs qu’en dames et le pourcentage de joueurs et joueuses de première indoor ne dépasse pas les 40% des outdoor. Chaque dimanche, les équipes changent de composition, ce qui ajoute à l’improbabilité des résultats.
Très ouvert
En Messieurs, le classement après 8 rencontres est le suivant : 1. Léopold 16 pts 5v (+10) 2. Waterloo Ducks 5v 16 pts (+5) 3. Orée 4v 14 pts (+10) 4. Amicale Anderlecht 14 pts 5. White Star 13 pts 6. Gantoise 7 pts 7. Pingouin 7 pts 8. Namur 1 pt.
Soit 5 équipes en 3 points qui vont devoir se départager pour pouvoir disputer la demi-finale le vendredi 28 janvier et la finale le samedi 29 janvier à Louvain. Le Pingouin et la Gantoise se départageront la seconde place de descendant qui accompagnera Namur en Nationale 1.
En Dames, c’est le même schéma avec le classement suivant : 1. Waterloo Ducks 17 pts (+26) 2. Dragons 17 pts (+12) 3. Antwerp 17 pts (+10) 4. Racing 15 pts 5. Wellington 12 pts 6. White Star 8 pts 7. Léopold 6 pts 8. Louvain 0 pt
Soit 5 équipes en 5 points, le Wellington étant un petit peu en retrait du bloc de tête qui se tient en 2 points. Et là, la situation est aussi incertaine qu’en Messieurs. Qui disputera la demi-finale le samedi 30 janvier et la finale le dimanche 31 janvier : mystère.
Fermé
Malheureusement, depuis une semaine, la compétition se déroule à huis clos et les portes des salles sont fermées au public. Pas de quoi redorer la situation de la salle qui manque d’ambiance dans les gradins. Mais pas sur le terrain car la joie de jouer est bien là après les privations pendant près de 20 mois. La THL, qui avait su brillamment retransmettre en streaming les rencontres outdoor la saison passée, a été surprise par cette 4e vague et n’a pas mis en place ne fut-ce qu’une seule caméra pour retransmettre la compétition. Les médias sont également presque tous absents pour suivre une compétition pourtant spectaculaire. Tous sauf le petit village gaulois résistant qui est le dernier à suivre les compétitions Dames et Messieurs.