archive 10-12-2012
Le hockey, comme tout autre sport, exige un minimum de précautions. Au niveau médical, on n’est pas très loin alors que des prescriptions existent et des solutions sont proposées.
C’est un mail d’un lecteur qui nous a interpellé et qui a remis ce sujet sur la table. Le voici :
» … En effet hier, lors d’une rencontre de gentleman entre Keerbergen et l’Amicale Anderlecht, nous avons été témoins d’un AVC et sans l’aide d’un médecin et de cet appareil, on aurait sans doute perdu un joueur de hockey de l’Amicale.
Oui, heureusement, Keerbergen avait un défibrillateur qui appartenait au centre sportif communal… »
okey.be s’était déjà fait l’écho à plusieurs reprises de la possibilité de se doter d’un défibrillateur. L’interview de Christophe Moraux nous avait permis de faire connaissance avec cet appareil (relire l’interview). Le ministre Antoine avait « offert » des appareils aux clubs qui le demandait (relire la nouvelle) et un décret est récemment sorti qui oblige dorénavant les centres et les clubs sportifs à s’en doter.
Du côté de la fédé, on a un jour « sorti » une nouvelle sur le site à ce propos; sans plus. Aux clubs à prendre leurs responsabilités…
Plus récemment, un autre avis a été envoyé aux clubs afin que leur secrétariat fasse parvenir la liste des attestations médicales en leur possession. Les clubs sont priés de régulariser la situation des joueurs non en ordre pour le début janvier. Le règlement de l’ARBH oblige chaque joueur à subir une visite médicale d’aptitude avant le 15 octobre.
Une précaution bien utile, mais qui ne dispense pas les clubs de prévoir des moyens médicaux. Si certains clubs sont bien dotés, d’autres le sont moins.
Il y a obligation de trouver le long du terrain une trousse médicale dont le contenu est décrit également dans le règlement de l’ARBH. Mais cela reste tout de même limité. Certes, les équipes de pointe sont « dotées » d’un encadrement médical (en général , un kiné), mais les autres…
Il nous revient encore à l’esprit cet accident de Florence Geens lors du match Honneur Dames Victory-Uccle. La joueuse était entrée en collision avec une autre joueuse et s’était effondrée. On saura plus tard qu’il s’agissait d’une bonne commotion. La joueuses sonnée ne pouvait se relever et son évacuation exigeait la prudence. On assistait alors à un vaudeville dramatique. De gentils « aidants » sont allé chercher une chaise au bar pour transporter l’infortunée: mauvaise solution, la joueuse perdait connaissance. Il fallait une civière; pour tout brancard, on apportait une table pliante en son milieu, qui fut utilisée retournée et qui plia lors du chargement de la joueuse.
Un brancard récupéré au SNJ ou dans les rebuts de l’armée ou d’un stock américain ne coûte tout de même pas plus qu’une tournée au bar.
Florence va très bien ! Ne vous en faite pas pour elle… Mais pour le reste…
Une réaction
Je suis joueur de l’équipe première du Lille MHC et cadre technique à la FFHOCKEY.
je tiens à vous féliciter de l’article concernant « Santé : sérieux éxigé ».
J’ai moi même la douleureuse expérience d’avoir perdu un frère agé de 17 ans sur un terrain de sport (il y a 8 ans). Il était membre des équipes de France U16 et malgré un suivi médical assez poussé, personne n’avait anticipé le drame. Un tel matériel aurait pu (personne ne le saura un jour) le sauver.
merci donc d’en faire la promotion!
bien sportivement,
A.F.