Quel plus beau cadeau que ce Sifflet d’Or pour son 18e anniversaire : un trophée qui récompense et encourage une vocation née très tôt.
Tommy Croese, né d’un papa Hollandais et d’une maman championne de Belgique de triple saut, parle couramment trois langues. « Néerlandais et anglais à la maison (maman est d’origine anglaise), j’ai suivi toutes mes activités de loisirs en français. » Installée en Belgique pour raisons professionnelles, la famille Croese, sportive, a lancé ses enfants dans le hockey : « Mes deux petites soeurs jouent au Léo et j’ai commencé à les arbitrer très jeunes. C’était une passion dès le début. C’est lors d’un de ces matches que Frédéric Steens m’a remarqué : il m’a incité à passer l’examen la semaine suivante et j’ai directement été lancé en National chez les jeunes. » A part 3 semaines où il s’était essayé au maniement du stick au Green Devils, il a joué jusqu’à l’année passée en équipe loisirs au Léo. Mais c’est le sifflet qui constitue sa passion.
Engagé dans des études de Commerce international à l’université de Maastricht, il a déjà convenu de combiner études et sport de haut niveau. « Mon ambition, c’est le top évidemment, et comme tout sportif, je vise les JO. Mais le chemin est encore très long bien sûr. » Tommy a débuté l’arbitre en Nationale Seniors il y a deux saisons, avec un premier match en Nat. 2 et Open League. Cette saison, il a arbitré avec succès des rencontres de DH Dames, dont le très récent Gantoise-Waterloo Ducks. Arbitre très ouvert, il a déjà acquis de l’assurance grâce aux conseils de ses coaches. Il a été désigné pour un 6 Nations en jeunes à Eindhoven. C’est à cette occasion qu’il a été choisi pour suivre la formation internationale UDP qui débute en 2020 : un tremplin fantastique pour la suite en international.
Un bon encadrement
Les jeunes arbitres belges sont bien soutenus et formés par les fameux coaches d’arbitres. « Outre des soirées de formation à thème, nous avons des coaches comme Christian Zembsch ou Jean-François Verpaele qui nous aident à garder les pieds sur terre. Et aussi Peps. Le plus difficile pour moi, c’est de trouver le juste milieu entre ce que je peux dire aux joueurs et aux joueuses : c’est différent envers l’un ou l’autre, ce sont deux styles, deux approches différentes. J’ai la facilité de garder mon calme face à certaines situations difficiles. »
Tommy Croese est bien conscient qu’il n’est qu’au début d’un long processus vers le top, mais il a déjà toutes les bases pour y arriver.