C’étaient dans les années 70. Ceux qui s’en souviennent sont encore nombreux qui auront connu les heures de gloire de la Rasante, rue Sombre.
Sur les médias sociaux, sont sortis hier les noms de Monsieur Jules et de José, le barman de la Rasante. Amar était un aidant au bar et est passé plus tard à l’Orée.
Jules
C’était l’homme à tout faire. Jules Coosemans que certains surnommaient Tich. Un septuagénaire (ou plus, on ne pouvait lui donner un âge tant il était jeune … de coeur); toujours bien habillé, qui ouvrait les vestiaires, les entretenait, connaissait tout le monde. Des personnages comme on n’en fait plus (ou plus beaucoup). Il faisait partie de l’équipe. Il n’hésitait pas à relever les bretelles de ceux qui mettaient du désordre. Il avait du boulot car, alors, les terrains étaient en gazon naturel et les joueurs revenaient avec des souliers bien chargés. Le carrelage était relevé de grilles en bois pour éviter de se salir après la douche. Et le pauvre homme devait passer le torchon après chaque match. Un peu bougon alors…
José
Un autre personnage du club était José, un espagnol, pas la cinquantaine; énergique, affable, souriant. Toujours prêt à servir. Il était venu en Belgique pour trouver un métier et mettre de l’argent de côté pour rentrer dans son pays, fortune faite. Il était aimé de tous. Toujours à trouver des formules pour faire plaisir. Comme ces spaghettis bolo du mercredi soir après l’entraînement à 10 francs; vraiment démocratique et accessible aux jeunes. Il s’est offert une moto pour son retour dans son pays. Et malheureusement, il se tuait sur la route 15 jours après son retour.
Sur la photo il y a aussi le regretté Michel Enderlé avec sa moustache, frère de Yves ( Beerschot) !
Sur la photo de g à dr : Charles Lefèvre, Bernard Launois, Jules, Michel Enderlé, Alain d’Ieteren et Michel Screvens.
Mon épouse qui a joué à La Rasante pense que c’est José, le barman, qui s’est tué en moto ?
Effectivement c’est bien José