21/10/2016 Les écoles de hockey sont toujours à la pointe des méthodes de formation de nos jeunes. L’exemple par B-Hockey.
Pourquoi envoyer votre enfant à un stage s’il ne s’agit que de s’occuper pendant les vacances ? Non, et le monde du hockey est unanime pour dire que les stages sont devenus incontournables, passer 30 heures sur le terrain sous la direction de moniteurs spécialement formés constitue une démarche très utile pour aider le jeune à progresser.
B-Hockey disposait déjà d’une méthode unique pour encadrer au mieux les jeunes en stage. Il vient d’apporter une nouveauté dans ses stages. » Il s’agit d’une évaluation permanente à laquelle chaque participant est soumis dès qu’il s’inscrit dans la filière B-Hockey, » souligne Sébastien Roland. » Nous l’appelons le ‘Challenge’.
Au début de la semaine, nous évaluons le niveau de chaque enfant sur une série de gestes. Slalom, contrôle de la balle, force/précision/qualité technique des flats, shots et passes, vitesse avec la balle, dextérité, geste défensif et scoring (tip-in,déviation). Tout cela est mesuré et il en ressort un profil. Sur base de ce profil et de la force de l’enfant, les groupes sont formés avec une génération d’un programme parmi la bibliothèque de 116 thèmes et plus de 8.000 exercices. »
Les mesures sont reprises en cours de stage. L’évolution est suivie et les exercices adaptés en conséquence. B-Hockey possède une base de données qui inclut les clubs qui ont souscrit à la B-Hockey Academy (Rasante, Parc, Louvain-la-Neuve, Hoegaarden, Ascalon, etc.) ainsi que les jeunes qui ont suivi un stage avec elle. Dès qu’un enfant rentre dans ce système, il reçoit un accès personnalisé sur le site de la BHA et peut suivre son évolution.
» Lorsqu’un joueur est membre d’un des clubs cité, il possède déjà un profil dans la base de donnée. S’il est nouveau à un stage, il rentre avec un nouveau profil et fait alors partie du système. »
Devenez Lion ou Panthère
Chaque participant voit sa progression et une dizaine d’avatars ont été créés, lesquels sont attribués à chacun suivant sa progression au cours des années. Ces petites figurines illustrent le parcours de chacun vers le top, ce sommet étant l’équipe nationale.
B-Hockey garde ses stars, ces fameux Lions ou Panthers qui sont les objectifs de tout jeune. Gauthier Boccard, Emilie Sinia, Louise Cavenaile ou encore Victor Wegnez sont présents lors des stages : » Avoir des internationaux dans nos formations permet à nos jeunes de s’identifier et d’apprendre des choses par leur exemple. »
Outre les stages habituels, B-Hockey organise un stage à l’étranger, plus particulièrement en Sardaigne sur le terrain du club d’Amsicora. » C’est le champion d’Italie qu’on peut voir parfois en EHL. » Nous sommes partis à Carnaval et nous réitérons l’expérience. Cela a été fantastiques pour ces jeunes qui ont dans le même temps pu assister à des entraînements et des matches d’Amsicora avec Bloemendaal et HGC. »
Le stade d’Amsicora est l’ancien stade de Cagliari (où a évolué Luis Oliveira) que le football avait abandonné pour un autre stade. C’est un full mouillé avec 20.000 places : » C’est un cadre superbe, à 5 minutes de l’hôtel et de la plage. Le stage coûte 375 euros hors le vol, ce qui fait un stage à l’étranger à un prix démocratique. Pour l’avion, si on s’y prend à temps, on peut décrocher un billet à des prix parfois incroyables (21 euros). Cela vous fait une expérience de stage que les jeunes se sont arrachés la fois passée. Nous avons dû limiter à 45 places. » Sur place, si des équipes se présentent, des matches contre les équipes sardes sont organisés. » D’ailleurs, la synergie avec le club local est importante est B-Hockey est partenaire de l’équipe première ! «