C’est un revirement inattendu et spectaculaire que la FIH vient d’effectuer.
« Il n’y a pas de plan B« , avait annoncé le président Ikram lors de sa conférence de presse à Anvers l’an passé. Idem pour le CEO de l’ARBH qui suivait ainsi les directives de la fédération internationale de hockey. La coupe du Monde 2026, qui allait se tenir en Belgique et aux Pays-Bas, devait se jouer sur un terrain non arrosé, un terrain sec.
Non waterbased
La FIH vient de communiquer aux deux fédérations belge et néerlandaise qu’elle revient en arrière : « Based on the feedback of the world cup hockey5s, whilst the efforts towards developing dry turf will continue, there is a necessity to make a decision now on the turf that will be used at the 2026 FIH World Cup, due to the procurement timelines and in order to ensure optimal preparations both for the co-organisers and the participating teams. Therefore, the EB has decided that the 2026 FIH Hockey World Cup will be played on watered turf. » La coupe du Monde de hockeyà5 aura donc servi de test négatif pour le terrain sec.
C’est donc décidé, le passage aux terrains non arrosés est remis à plus tard.
Wavre en danger ?
La construction du terrain de Wavre a été budgétisée sur base d’une terrain non arrosé. Les canalisations, le drainage, les citernes et le système d’arrosage n’avait pas été prévus dans le plan initial. Il faurda donc prévoir tout cet arrosage et il y a donc nécessité de revoir le budget et les plans des architectes. Cela va-t-il retarder la construction du site ? Sans doute pas mais il faut espérer que le budget et les autorisations viendront vite.
Pas pour les clubs
En attendant, les constructeurs et manufacturiers de tapis ne sont pas arrivés à offrir un tapis qui satisfasse les joueurs et ils vont devoir encore travailler sur le sujet. Pour les clubs, notamment en Belgique, le choix du non-mouillé ne constitue donc pas une solution dans un avenir immédiat. Les clubs qui pensaient installer un non-mouillé sont donc fixés…
En attendant, ce que la Libre avait relevé dans cet article se confirme bien : on n’est pas prêt de passer au terrain sec.