Philippe Truyens est le directeur des équipes nationales en salle. Tout roule pour la salle et les équipes nationales en pleine préparation profitent de cette spirale positive.
Le comité salle a donné un fameux coup de boost sur plusieurs domaines. Depuis l’action menée par le précédent comité quia remis les équipes nationales dans le paysage du hockey belge, avec la fameuse double qualification de Porto il y a 4 ans, l’ARBH a dû tenir compte de la volonté de ce sport de prendre une plus grande place dans le calendrier. Et avec des moyens.
Ces moyens, ils les ont obtenu en présentant des projets bien ficelés et en bénéficiant de l’idée géniale de Piou Van den Berghe et de sa société Sport2You qui proposait de soutenir les clubs en les aidant ainsi qu’en acquérant des terrains amovibles.
Pour gérer les équipes nationales, Philippe Truyens s’imposait. Il a remodelé les équipes suivant les disponibilités et les des critères de sélection très clairs. « Pour les Messieurs, nous sommes avec un noyau très large et expérimenté avec 24 joueurs et deux sélections différentes pour le championnat d’Europe ou du Monde. Cette équipe a un très gros potentiel et nous pouvons viser le top 4 européen et le top 6 mondial. En Dames, nous nous sommes retrouvés dans une configuration différente. Beaucoup de filles ont arrêté ou d’autres n’ont pas pu suivre le rythme. L’idée fut alors de redémarrer avec un noyau jeune mais impliqué et ambitieux. Oui, il y a quelques absences de marque mais nous avons eu des discussions franches et ouvertes. Les filles qui ne sont pas là, c’est parce qu’elles ne l’ont pas voulu. »
La préparation se déroule bien, que ce soir en Messieurs ou en Dames. « Les filles possèdent une technique de base qui est assez impressionnante; elles ont été en équipe nationale depuis leur plus jeune âge et ont l’acquise ainsi. Elles ont plus de base que nos anciennes, il ne leur manque que l’expérience. Elles sont jeunes, donc ne font pas encore de puissance mais elles suivent de la musculation spécifique de façon à ce qu’elles renforcent la musculature spécifique pour les mouvements de salle; elles le font avec un préparateur physique et kiné. » Philippe Truyens a confiance dans le noyau des filles et a comme objectif la montée en coupe d’Europe A. « Ce ne sera pas facile car il y a des pays comme l’Autriche; mais c’est faisable. »
Pour les Messieurs, l’objectif est élevé. « J’ai été voir la coupe du Monde il y a deux ans et je vois des pays que nous pouvons battre. Notre noyau est riche, il y a beaucoup de concurrence tout en gardant une très bonne ambiance dans le groupe. Je plains le staff qui devra faire des choix. » Des choix de riche, rien de mieux.
Des coaches typiquement salle
La Belgique ne possède pas de T1 spécifiquement formés en salle. Sven Van der Mosten suit des cours aux Pays-Bas, Alex de Chaffoy se forme également. « Nous les envoyons à Vienne sous peu pour aller suivre certaines des équipes que nous rencontreront en coupe du Monde. Cela leur permet également d’apprendre d’autres techniques et tactiques. En Belgique, nous n’avons que deux vrais spécialistes : Olivier Nonnon qui a un sérieux passé en France, et Gaby Garreta qui se spécialise depuis longtemps. Actuellement, nous mettons l’accent sur une formation poussée pour nos arbitres ; lors de coupe d’Europe, nous ferons de débriefing avec les Umpire Manager qui seront présents, à destination de nos arbitres en salle. Quant à la formation de coaches, c’est pour l’avenir mais pas immédiat. Nous ne pouvons pas tout faire en même temps : cette année est très chargée. Les Allemands viennent très tôt pour la coupe d’Europe à Anvers. Nous pourrons prendre des contacts car il est vrai que l’Allemagne est leader en ce domaine. »