Le responsable sportif du Beerschot a dû vraisemblablement s’arracher les cheveux depuis que le Brexit a fait son oeuvre et que l’Angleterre est devenu un pays hors EEE. Andy Bull, qui était de la partie lors des finales du championnat de Belgique à Lierre face au Léopold, ne pensait pas que ce serait si compliqué de revenir dans son club d’accueil en Belgique. L’Ecossais a bel et bien signé son transfert au Beerschot (il avait quelque peu patienté avant de se décider) mais il doit dorénavant remplir un nombre incroyable de papier en tous genres pour arriver à finalement fouler le tapis bleu du Bee.
Qui pour aider ?
Les aventures du Léopold avec les transferts argentins sont encore dans toutes les mémoires et elles ne sont qu’une partie de tout ce qui doit dorénavant être fait par l’administration du club. Et en plus, quand tous les papiers auront été visés par les administrations diverses (état, région, commune, fiscale, sportives), le club devra encore passer par les arcanes de la Fédé pour vérifier si tout est en ordre. Au point que les clubs, ne trouvant pas d’aide structurée dans les Ligues, à l’ARBH ou à la THL, doivent se retourner vers des bureaux spécialisés ou vers des clubs qui ont l’habitude de réaliser de telles transactions.
Les médias sont également source de danger pour des transferts car il est préférable, dans certains cas, que le bruit d’un transfert ne soit pas mis au jour avant que tous les papiers correspondants au dit-transfert ne soient obtenus : les cas possibles d’embauche en Belgique peuvent être multiples et complexes. Un système compliqué en tout cas pour un sport amateur comme le hockey alors que le transfert de Vincent Kompany semble bien plus simple à obtenir… Il est temps que les choses soient plus structurées et facilitées.