Lors du début de la saison, on a beaucoup parlé de tolérance zéro. Pas encore à l’ordre du jour et sans doute jamais. Mais bien un renforcement de la sévérité des arbitres sur tout ce qui concerne les agressions verbales. Et effectivement, l’ARBH a donné un signal aux clubs selon lequel les limites de réactions des joueurs par rapport aux arbitres allaient être ramenées à très peu de choses. Une communication a été faite aux directions des clubs. Aux questions posés aux coachs et aux joueurs, on se rend compte que cette communication n’a pas percolé vers le bas. ET en tout cas, les médias n’ont reçu aucune information à ce sujet. C’eut pourtant été intéressant de le savoir.
Un paquet de cartes
Il n’est pas possible de relever toutes les cartes distribuées par dimanche, mais le moins qu’on puisse dire est que le nombre a sérieusement augmenté ces derniers temps.
Un lecteur et membre d’un club qui a assisté à un match tumultueux a fait part de son désarroi. Voici le résumé de son intervention (en néerlandais-traduction tout en bas de l’article-).
« Het was helemaal geen « vuile » wedstrijd, beide ploegen wilden positief hockey spelen. Maar als een speler van ploeg A bij de eerste opmerking over een beslissing van de scheidsrechters onmiddellijk groen krijgt en spelers van ploeg B de eerste helft voortdurend ongestraft opmerkingen kunnen geven, weten de spelers niet meer waar de grens ligt en dreigt de wedstrijd te escaleren. Het probleem was dat er geen consistentie was in beslissingen en kaarten. Scheidsrechters kunnen fouten maken, en dat was op zich geen probleem voor de spelers. Maar dan moeten ze wel consequent zijn bij het maken van die beslissingen en het uitdelen van de kaarten, en dat mankeerde. Het was echt jammer, want de wedstrijd zelf was heel sportief begonnen… »
Cohérence par la communication
Chaque arbitre a sa propre personnalité. En fonction des nouvelles règles, chacun semble réagir en fonction de son perçu, de ce que veut dire tolérance zéro en ce qui concerne les discussions à l’encontre de l’arbitre. Si effectivement, aucune consigne n’est donnée clairement et au su de tout le monde (les spectateurs y compris), une impression de non compréhension peut vite arriver et un match peut dégénérer. Des matchs à 10 cartes sont apparus ces derniers temps (l’image de cet article reprend 3 rencontres de ce dimanche en DH et Nat 1). Notre lecteur souligne l’indispensable cohérence qui doit exister au sein du corps arbitral : « Fouten mogen en moeten kunnen, maar dan consequent langs beide kanten. Als je zoveel kaarten op het wedstrijdblad ziet, is de kans bijzonder groot dat de wedstrijdleiding gefaald heeft. We hebben daar geen plezier bij. »
Effectivement, un match qui se termine avec 5 jaunes et 2 rouges doit avoir une explication et devrait faire l’objet d’un débriefing de la part de la cellule arbitrage, expliquant là où les choses ont dérapé. Car il n’est amusant pour personne de voir les choses dégénérer; et d’autant plus pour les acteurs qui sont impliqués: les arbitres qui ne donnent pas ces cartes par plaisir et les joueurs qui vont devoir sauter des matchs à cause de cette règle inique de la suspension d’une journée à partir de la 4e carte.
Dialogue
Un coach (tout comme Greg Gucassoff l’expliquait dans un article sur la tolérance zéro) insistait sur l’indispensable communication qui doit exister entre l’arbitre et le joueur. « Il faut garder le contact entre les deux. Il est important pour le joueur de savoir pourquoi une faute est sifflée si elle n’est pas évidente. Un joueur frustré parce qu’il considère un coup de sifflet comme injuste risque de sortir de son match et ce n’est pas le but. Je suis bien sûr d’accord pour que le joueur ne dépasse pas les bornes et manque de respect ou s’énerve. Mais il faut aussi que chaque coup de sifflet soit justifié. Comme T1, j’éduque mes joueurs à respecter l’arbitre, à accepter ses décisions. Mais il faut qu’elles soient claires et je demande à l’arbitre de parler s’il voit qu’il n’est pas compris. »
Finissons par cette sentence de notre lecteur : « Fouten van de arbitrage mogen en moeten kunnen… Scheidsrechters zijn ook menselijk. »
1 « Ce n’était pas un « sale » match, les deux équipes jouaient un hockey positif. Mais si un joueur de l’équipe A reçoit immédiatement une verte à la première remarque sur une décision d’arbitrage et que les joueurs de l’équipe B peuvent crier durant toute la première mi-temps sans être punis, les joueurs ne savent plus où se trouve la limite, alors le match devient nerveux. Le problème est qu’il n’y avait pas de consistance (cohérence) dans les décisions et les cartes. Les arbitres peuvent faire des erreurs et ce n’était pas un problème pour les joueurs. Mais ils doivent être conséquents dans la poise de décision et la distribution des cartes. Et cela a manqué. C’était très dommage parce que le match lui-même avait débuté très sportivement… »
2 « Il peut y avoir de fautes, mais cela doit être conséquent des deux côtés. Si autant de cartes sont données, la chance est grande que les directeurs de la rencontre ont failli. Nous n’avons pas de plaisir avec ça. »
3 « Des fautes arbitrales peuvent et doivent arriver… Les arbitres sont humains. »
Je suis tout à fait d’accord avec l’article car j’ ai constaté à de multiples occasions, il y a 2 poids et 2 mesures notamment on ne sanctionne pas un joueur ou une joueuse qui a un passé international qui n’arrête pas de faire des remarques et de gesticuler. « Que vous soyez riche ou misérable …. «
Un seul petit message (et je pense pouvoir dire que je connais non seulement le hockey mais aussi l’arbitrage de ce beau sport) : pourquoi la même faute est sanctionnée différemment selon qu’elle soit commise après 5 minutes de jeu ou à 5 minutes de la fin du match. Les arbitres parlent de gestion des rencontres ??? Mais les joueurs (et le public) ne comprennent pas. Les joueurs connaissent les règles, à moins que celles-ci changent en fonction du chronomètre.
C’est tout de même bizarre que le comité d’arbitrage ne communique pas sur les décisions qu’il prend à propos de l’une ou l’autre directive adressée à ses arbitres. Une fois de plus, pas de communication de la part de la Fédé et on laisse les joueurs se débrouiller avec les arbitres et encaisser des cartes de manière disparate. Encore plus moche pour nous les SPECTATEURS, on se demande pourquoi certains arbitres sont SÉVÈRES, d’autres PAS. On ne comprend plus rien à ce qui se passe et on trouve que certains joueurs ou coach peuvent faire n’importe quoi sans être sanctionnés. Certains arbitres ne veulent pas montrer, d’autres trop.
Un article intéressant qui montre à quel point un match peut être totalement disproportionné par rapport à d’autres. Comment l’équité sportive peut-elle être respectée si on a des arbitres qui ont la carte facile et d’autres pas.
Il y a aussi une éducation à faire envers les joueurs et certains coachs, ce sont toujours les mêmes qui ramassent des cartes.