Les Young Red Panthers ont donc gagné leur place dans le top 4 mondial en battant le Japon à la 60e+ minute sur un pc bredouillant.
Elles ont tenu tête pendant 60 minutes à des Japonaises plus rapides et plus physiques que nos Belges; vous avez pu suivre en direct le streaming sur « Watch.Hockey » ou sur notre site. Le compte-rendu de l’agence Belga se trouve sur lalibre.be.
8 pc et un stroke contre
Le moins qu’on puisse dire est que ce ne fut pas simple. Que les Japonaises sont tombées sur une Maïté Bussels des grands jours (elle a été nommée joueuse de la rencontre) et qu’elles ont joué de malchance; en tant que sportif, on ne peut qu’être triste pour elles de cette cruelle défaite. Mais ne boudons pas notre plaisir : on ne va pas parler de hold-up !
Les statistiques de la première mi-temps sont incontestablement en faveur des Asiatiques avec 3 tirs cadrés, 6 pc et une possession de balle supérieure à 57%. En fin de rencontre, les chiffres étaient un peu plus doux pour les Belges qui avaient tiré 3 fois au but (pour 6 aux Japonaises), équilibrant quelque peu le bilan. Sur les 8 pc, Bussels s’est superbement illustrée, en repoussant au moins 3 sur le côté, comme on l’apprend dans les écoles de gardien. Sur un tir violent, elle détournait du gant une balle qui allait dans le filet à sa gauche. Sur le stroke concédé à la 54e minute, elle plongeait du gant et du stick pour écarter la balle : magique.
Alors qu’on allait vers les shoot-out (on commençait à se rappeler Brasschaat et l’élimination pour les JO des Red Panthers en 2016), une louche de France De Mot vers Astrid Bonami (les deux patronnes de l’équipe) à 6 secondes du terme arrivait en premier sur l’attaquante belge alors qu’un japonaise intervenait : c’était une faute de non-respect des 5 mètres et Bonami réclamait judicieusement la vidéo pour cette faute. Accorder un pc pour cela était sévère mais presqu’inévitable au niveau international, l’intention étant volontaire dans les 23 mètres.
Le pc était donné, envoyé sur une première défenseure qui ne maîtrisait pas la balle et la déviait sur une seconde joueuse qui la déviait en cloche -elle a dû passer une nuit horrible-; personne sur la ligne de but et, un peu comme à la Gantoise, Noa Schreurs y était et n’avait plus qu’à la dévier calmement dans le but vide. Une malchance dévastatrice pour les Japonaises, une chance inouïe pour les Belges.
Un collectif brillant
Avec la domination physique adverse et le haut tempo de la rencontre, les Young Red Panthers ont fait preuve d’une belle capacité à garder de la lucidité et du calme, tout en sortant de temps à autre du pressing japonais. Cette belle solidarité a fait son effet. Le fait est là, elles n’ont pas encaissé. Avec De Mot, Goeminne (une découverte en défense) et Bonami en patronne au milieu, les autres joueuses ont réalisé un beau parcours défensif en revenant très souvent en défense. Une défense où Bussels n’a encaissé que 2 buts en 4 rencontres. On a découvert beaucoup de talents qui devraient intégrer les Red Panthers, au fur et à mesure de leur développement physique lors de ces prochains mois. « Il y en a 7 qui peuvent briguer une place en A« , expliquait Gilles Verdussen à lalibre.be…
Deux matchs pour une médaille
La demi-finale vers laquelle se dirige les joueuses de Darren Bisley sera d’une autre tonneau : l’Argentine a inscrit 18 buts et concédé aucun. En cas de défaite, il restera une petite finale, sans doute contre l’Angleterre qui semble prenable. Les Belges peuvent et doivent y croire : leur enthousiasme fait plaisir à voir et fera partie des éléments qui les aidera à chercher cette médaille tant espérée.
heure belge | ||
37 | 8/12/23 13:00 | Espagne v Allemagne (5-8) |
38 | 8/12/23 15:15 | Australie v Japon (5 – 8) |
39 | 8/12/23 22:15 | Pays-Bas v Angleterre (SF) |
40 | 9/12/23 00:30 | Argentine v Belgique (SF) |