« C’est une nouvelle étape pour notre club ! » C’est ainsi que Christophe Magdalijns, président de l’Orée, introduisait son entrevue alors que les jeunes du club faisaient leurs premiers pas sur le tout nouveau tapis du club. « Et c’est la première fois que la Commune prend tout à sa charge. Je tiens à souligner l’excellente entente que nous avons avec Elle. Pour refaire cet terrain, la commune a mis un budget de 450.000 euros alors que nous avons complété de 50.000 euros pour aménager les abords. »
Aux normes, enfin
Cela fait un certain que la Fédé demandait à l’Orée de mettre son terrain aux normes FIH. Le terrain était trop court : il lui manquait des dégagements. Grâce à un accord avec la commune, le terrain a été rallongé en direction de la piste d’athlétisme. L’Orée a reçu l’agréation « Global » et ne devra plus compter sur la clémence de l’ARBH pour continuer à y jouer. Les fondations et les drains ont été aménagés, la planéité du terrain a été refaite (un surcoût inattendu) et le tapis est de la dernière génération. L’éclairage et l’arrosage ont été vérifiés et adaptés. « Nous pouvons donc offrir à nos équipes premières la meilleure installation possible. Les Messieurs vont jouer le top, les Dames sont candidates à la montée en DH avec 80% des joueuses qui viennent du club. »
Encore à l’étroit
Le club compte 1.500 membres et ne peut pas se loger uniquement sur son terrain principal. Il dispose d’autres endroits où faire jouer ses équipes : au Parc de Woluwé, à l’Ecole Européenne et sur un quart de terrain sur le site du club house de la Drève des Brulés. « C’est trop peu, mais nous nous débrouillons. En tout cas, nous voulons confirmer notre implantation sur Woluwé-saint-Pierre et éviter trop d’éclatement. La commune nous a entendu et tient ses promesses. Pour la saison à venir, nous nous attendons à un tassement en nombre de membres, la crise Covid est passée et il y a en plus la création de clubs comme Tervuren ou Wezembeek. Nous réfléchissons à cela, nous ne fermons la porte à aucune direction ; on pourrait même penser à une synergie avec l’Ombrage par exemple. L’Orée, avec son équipe Messieurs, doit garder son image de club d’élite avec des ambitions : cela suscite l’attraction. Et notre business model, qui n’est pas le même que d’autres clubs, en tient compte. »
Les moyens pour demain
L’Orée a revu ses budgets, d’autant que la saison qui vient sera sans doute incertaine au niveau des sponsors. « On a optimisé nos moyens. Tous les joueurs de première sont impliqués dans l’école des Jeunes. Nous ne voulons plus perdre nos U21 comme Lucaccinoi ou Coulembier qui sont partis. Nous avons bien profité de l’espace à notre disposition, comme en hiver où nous avons installé deux salles éphémères pour permettre à nos jeunes de se développer au niveau technique. Ca s’est très bien passé, sauf quelque soucis de condensation. Nous continuerons à nous développer pour permettre à tous les jeunes de venir jouer au hockey. Et j’insiste encore pour dire combien la commune nous a soutenu dans notre développement. » Hé oui, la commune lui permet de rêver…