Thibaut Collin, Président de l’école des jeunes du Léopold, et son staff ont pris connaissance avec plaisir des résultats du Youth Performance Index.
Le Léo décroche la 3e place du classement. « Nous sommes premiers (!) en garçons et 11e en filles. Nous pouvons voir avec cet index l’évolution de nos filières et notre progression en garçons est le résultat d’un travail de longue haleine débuté il y a quelques années par Cédric Deleuze. Et en filles, nous constatons aussi une très belle progression depuis qu’Isabelle Logé a repris la filière filles. »
Thibault Collin peut compter sur un staff étoffé. Avec Vincent Deneumostier comme co-président, il a confié la filière garçon à Eric Muschs, la filière filles à Isabelle Logé, Bob Maroye fait un contrôle transversal sur l’ensemble des jeunes. Avec Frank Huens qui a rejoint le Léo, cela fait une belle équipe de professionnels. « Il y a un entraîneur par équipe, mais à partir des U14.1, il y en a deux. Plus un coach : c’est là que nous avons encore des difficultés à trouver suffisamment de monde. Au niveau entraînement, tout le monde est pris en main par des gens qualifiés (plus de 10 joueurs des deux équipes DH du Léo). Avec une vingtaine d’entraîneurs pour les 50 équipes tout roule convenablement. »
Th. Collin insiste sur le mot service : « C’est le leitmotiv pour tout le monde. Il faut que chacun se sente bien. Nous acceptons la différence entre le hockey loisir et le hockey compétition. Ce qui fait entre autre que nous n’avons pas beaucoup de turn-over. Le plus gros des arrêts, ce sont des U19; très peu dans d’autres catégories ! Et nous avons des très jeunes qui commencent : les baby-hockey, à partir de 4 ans. C’est Bobob qui s’en occupe. Il faut les voir avec leur short trop long : c’est mignon. C’est de la prise de conscience du sport, de la psychomotricité, du récréatif. Ils apprennent à venir à l’heure, à se préparer, à trouver leurs jambières, à manger à l’heure : c’est tout un apprentissage pour les parents aussi (rire). »
Dans l’encadrement, il n’y a pas que le hockey pur. « Nous avons une formation et une attitude à respecter. L’éducation du jeune reste la tâche des parents. Mais lorsqu’ils sont chez nous, nous insistons sur la ponctualité. Nous apprenons aux jeunes la rigueur et le respect. Il faut aussi appuyer sur notre opération Léo 21 : une opération qui veut que le club soit propre et respectueux de l’environnement.
Encore une fois, on n’est pas là pour éduquer les enfants – c’est le rôle des parents- mais on est là pour les conscientiser sur le futur. Nous avons un patrimoine que nous devons préserver. Le club a été isolé, la chaudière remplacée, les douches avec bouton-poussoir, des verres en plastic recyclables, plus un papier par terre. Il y a un changement énorme. Si quelqu’un jette un papier par terre, il y a 20 personnes qui se retournent et regardent le fautif. Au challenge Dumont (tournoi des jeunes du Léo), on a donné à chaque équipe un sac et au son d’un jingle (2-3 fois par jour), chacun va ramasser les déchets; le plus rempli gagne un prix. A la fin du tournoi, le site était d’une propreté rare. La mentalité a changé. »
Au niveau des sélections, les jeunes subissent un premier screening vers 12 ans – calmement. A 14 ans intervient la vraie sélection pour l’équipe 1 de chaque catégorie. « Nous ne jugeons pas sur un match. Il y a la Spring School qui va de mi-mai à mi-juin. Ce sont cinq semaines de vision des jeunes, suivies de deux matches finaux sur base desquels nous établissons; nous passons de 30 joueurs à 20, puis à 16 avec une dernière sélection fin août. Nous avons aussi nos jeunes qui sont repris en District et nous avons plus de 20 BeGold au Léo. »
Les résultats du Léopold sont la fierté du club. « Nous préférons avoir des joueurs qui viennent de chez nous en équipe première. Hors les élites et le hockey loisir, nous avons mis sur pied depuis cette saison une section ‘hockey initiation’ pour les jeunes qui n’ont pas commencé dès le plus jeune âge. Suivant les progrès, le jeune peut intégrer une équipe loisir ou compétition. »
Le Léopold est fier de ses enfants, de ses familles. « Il y a un héritage familial. Tous les enfants de l’équipe première d’il y a 15 à 30 ans, tous les enfants qui arrivent des joueurs du Léo 3 : la tradition hockey Léo est dans les gènes (rires). C’est évidemment plus facile d’avoir une bonne équipe quand les parents ont eux-mêmes déjà connu le top. Mais il y a aujourd’hui un doux mélange avec les nouveaux arrivants qui est très positif. »