La FIH a tenu une conférence la semaine passée sur le passage progressif vers les terrains non arrosés, tel qu’elle l’envisage au niveau international.
Les spécifications
La FIH a d’ores-et-déjà sortis des spécifications, plutôt dirigées vers les manufacturiers de tapis, afin de les encadrer dans leurs recherches de fabrications des surfaces.
En gros, les nouveaux tapis doivent répliquer les qualités des actuels tapis, avoir les mêmes tenues au niveau stabilité (grip) des joueurs, présenter le même confort, être durables et pouvoir présenter une praticabilité égale avec ou sans pluie.
La timeline
La FIH prévoit l’installation des premiers tapis non-irrigués dès aujourd’hui. Les JO de Paris seront les dernières compétitions internationales sur tapis mouillé. La Pro League 24/25 se fera autant que possible sur tapis sec; à partir de l’année suivante, ce sera obligatoire, mais avec dérogation si les tapis ne sont pas prêts. Les coupes du Monde 2026 seront disputés sur tapis sec.
Tout au long de leur utilisation, et dès aujourd’hui, le feedback des joueurs sera demandé.
L’impact sur la Belgique
Si les compétitions autres qu’internationales ne sont pas impactées par la nouvelle exigence de la FIH, il est évident que ceux qui possèderont des tapis secs seront avantagés au niveau réception des rencontres internationales. Wavre devrait être le premier terrain possédant une telle surface et ce devrait être le cas en 2024. On imagine que le terrain de la Wilrijkseplein devra également être doté d’un tapis sec sous peine de voir son centre d’excellence déserté par les équipes nationales. Les clubs qui doivent remplacer leur tapis dans les prochaines mois ou prochaines années ont tout intérêt à envisager la pose d’un tapis sec, faisant ainsi l’économie d’un arrosage.
La FIH ne tient pas compte des investissements consentis ces dernières années par les clubs qui se sont dotés de citernes de récupération des eaux pluviales afin de pouvoir arroser le tapis. Ce sont des sommes énormes pour les clubs grands ou petits et aussi pour les entités communales et ou régionales qui apportés leur contribution financière pour se doter de terrains mouillés