03/03/2017 Le mois de juin verra le remplacement total des directions des trois entités de la fédération : ARBH, LFH et VHL. Les trois présidents et leur conseil d’administration arrivent au bout de leur mandat et il sera procédé à l’élection des nouvelles têtes de nos dirigeants. Ou des mêmes d’ailleurs puisque certains ont déjà annoncé leur intention de rempiler.
Le succès de ces dernières années, en grande partie dû à la scission de l’ARBH en ses Ligues plus la coupole, permet de tirer un bilan on ne peut plus positif.
Avec Patrick Keusters, président depuis la scission ( d’abord un an pour assurer la transition entre la fédé nationale et sa scission en entité régionales, puis pour un terme normal de quatre ans après élection), les choses se sont très bien passées au nord du pays.
» Au début, il y a eu de la méfiance par rapport à la scission de la fédé en Ligues. Mais cela s’est atténué avec le temps. Les bienfaits ont été majeurs; les bénéfices ont été réels. »
Si la fédé est passée à 43.000 membres, la croissance en Flandres est la plus importante. » On est à 45 clubs à la VHL; on a rattrapé la LFH en terme de nombre de clubs mais pas encore en nombre de membres. Le nombre de club va encore augmenter avec 5 projest comme à Lokeren, Beringen, etc. C’est étonnant l’engouement : cela s’accélère. On a des gens qui s’occupe du développement : le club devlopment project. »
L’apport de Sport Vlaanderen (ex-Bloso) est important. 900.000 euros sont attribués au sport de haut niveau (les équipes nationales), 300 à 350.000 euros vont au frais de fonctionnement (dont les rétributions aux employés) et pour la première fois l’année passée un retour aux club de 150.000 euros. » C’est une contribution de Sport Vlanderen pour récompenser en quelque sorte les clubs en fonction de leurs mérites : c’est calculé en fonction d’un certain nombre de critères – du nombre d’entraîneurs diplômés, d’arbitres, etc. C’est un vrai retour financier et c’est un programme annuel. Ca peut se monter à 7-10.000 euros pour les grands clubs et ça correspond à un bon sponsor. »
Un phénomène intéressant en Flandres est que la création de clubs porte très rapidement ses fruits. » Là où une commune porte un intérêt à créer un club, ça peut aller très vite. On voit que de nouveaux clubs arrivent à monter à 2 ou 300 membres en à peine deux ans. La clé, c’est la construction du terrain. Actuellement, on a une vingtaine de terrains qui sont en cours de construction ou de rénovation. D’un côté, on a les anciens clubs qui ont les reins solides qui peuvent maintenant se permettre d’investir. Le nouveau phénomène, c’est que dorénavant les anciens clubs peuvent bénéficier de crédits long terme, par exemple chez Fintro, sur leurs mérites propres car ils ont , en plus de l’engouement pour le hockey, leur historique/ track record. Les nouveaux clubs malheureusement dépendent encore du bon vouloir et du financement des villes et communes. »
Patrick Keusters souligne le travail de son Secrétaire Général qui a mis l’accent sur la formation. » On a actuellement entre 250 et 300 formateurs diplômés et c’est un des plus de ces dernières années. Les efforts pour le futur va maintenant également se situer sur l’arbitrage. Pousser l’arbitrage permet d’une part d’avoir des matches mieux dirigés, d’autre part faire en sorte que les règles soient mieux connues et ainsi obtenir des matches où règnera plus de sérénité et du coup plus de respect et de fair-play. Nous allons également donner des formations pour les dirigeants de clubs car les clubs deviennent difficiles et complexes à diriger. Nous voulons aussi échanger les ‘best practices’ des clubs : partager les expériences de chacun pour arriver à mieux gérer les clubs. »
Les clubs flamands ont peu de liste d’attente, contrairement aux clubs des grandes agglomérations comme Bruxelles. » Ce qui est différent avec Anvers, c’est qu’il n’y en a pas au centre de la Métropole; tous les clubs sont en périphérie et ils ont de l’espace. »
Il existe des régions où il y a encore peu de clubs. Le Limbourg est dans ce cas : « Nous autorisons les petites catégories d’âge d’aller jouer aux Pays-Bas. Pour les clubs du Rand, nous allons autoriser les jeunes jusque les U12 d’aller jouer à Bruxelles même; cela évitera des déplacements insensés. Nous allons trouver des arrangements qui seront discutés sous peu par les conseils d’administration. »
La force du hockey est un exemple d’harmonie qui a beaucoup manqué dans les autres fédérations. « Les relations sont excellentes et cela fait notre succès. Il y a trosi entités propres mais elles collaborent. »
Quant aux relations entre les clubs et les équipes nationales, Patrick Keusters laisse ce sujet aux clubs concernés. » Les clubs font aussi partie de l’ARBH et c’est au sein de cette entité qu’ils doivent discuter ce problème. J’ai vu la création du HHDC et si cette association peut faciliter le dialogue, ce sera une excellente chose. »
Le président de la VHL, qui se représentera en juin pour un nouveau mandat, souligne le bilan du hockey. » Bien sûr, on a été aidé dans notre développement par les résultats des équipes nationales. Mais outre cela, je pense qu’on va rester stable de par nos valeurs intrinsèques qui sont le respect et le fair-play. On répond aux attentes des parents et le challenge sera de préserver ces valeurs. »
Patrick oublierait-Il le club anversois Olympia qui a ses quartiers au Wilrijkse Plein? 😉
Attention il s’agit d’un article de 2017
PhD