La rencontre de Nationale 1 entre deux candidats à la montée en DH était on ne peut plus importante et à très gros enjeu. Le White devait battre Malines pour arriver en demi-finale. A la 68e minute de jeu, un stroke était sifflé pour arrêt de la balle du corps sur la ligne. Comme d’habitude, Oliver Flack s’avançait pour donner la pénalité. Grégoire Brocorens arrêtait la balle du gant en plongeant sur sa gauche. Joie du White, déception du Mechelse. Mais la joie allait être de courte durée puisque Thalia Bellemans consultait son collègue Matheï Jooris en lui signalant que le gardien avait bougé avant l’envoi de la balle. Th. Bellemans : « Le gardien a fait un petit bond en avant en quittant la ligne du but avant de s’élancer vers le côté. »
Le règlement
C’est l’article 13.7e qui stipule ceci : « Le joueur défendant le Penalty Stroke doit se tenir avec ses 2 pieds SUR la ligne de but et ne peut quitter celle-ci ou bouger un de ses pieds avant que la balle ait été jouée. Les pieds, cela va de la pointe du sabot jusqu’à l’extrémité du talon sur le côté « terrain » de la ligne de but. »
En complément d’information, un arbitre expérimenté a signalé que l’on doit bien tenir compte du fait que joueur et gardien ne bougent pas en même temps, mais que le gardien ne peut bouger qu’au moment où la balle est mise en mouvement. Autre détail, les deux pieds du donneur de stroke ne peuvent dépasser la hauteur de la balle.
Dans le cas de ce stroke au White, l’arbitre n’a fait qu’appliquer strictement la règle et on ne peut lui reprocher de siffler ce qu’elle dit avoir vu.
Les vidéos
Nous avons pu visionner les deux vidéos de la phase et il est vraiment difficile de la juger car tout se joue au centième de secondes. Les vidéos sont de petite définition et prises sur deux angles différents, mais pas selon l’angle de l’arbitre qui se trouve sur la ligne et qui a, elle, une vue parfaite sur la position du gardien. « Ce qui est dommage, c’est que certains mettent en doute ma capacité à voire une erreur aussi simple qu’un gardien n’ayant pas les pieds sur la ligne lors d’un stroke. » explique Thalia Bellemans. Cette arbitre a tout de même une belle expérience, y compris internationale. Les deux arbitres sont certes jeunes, mais ont déjà plusieurs années en Nationale et sont bien notés. Le drame dans cette affaire est qu’aucun coach d’arbitre n’est présent en Nationale 1 ; ces rencontres de Nat 1, comme d’ailleurs un bon nombre de matchs de fin de saison, sont très tendues et malheureusement la corporation des arbitres est devenue maigrichonne. Quant aux coachs, il en manque également beaucoup.
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