Très déçues de leur match de samedi, les joueuses belges, une à une, quittaient le vestiaire afin de rejoindre leur famille. Une à une, elles ont été applaudies par les ball-boys qui avaient œuvré pendant la rencontre, arrachant par ci par là un petit sourire sur des visages bien sombres.
S’étonnant de ne voir que quelques supporters des Pays-Bas dans les tribunes, nous avons demandé à nos confères pourquoi leurs compatriotes ne venaient pas : « Cela ne les intéresse pas beaucoup, les Néerlandaises sont sûres de se qualifier. »
Samedi, les tribunes sont restées désespérément vides pour les matches sans la Belgique. Corée-Chine a rassemblé une trentaine de personnes. Dimanche, les Belges n’ont pas rassemblé plus de 600 personnes. Pour la finale, le public surtout orangé s’était déplacé et on eut une tribune remplie de 1.500 personnes.
Réflexion d’un observateur pointu : « L’Espagne ne devait pas se trouver à Bruxelles, mais bien à Johannesbourg. C’est la FIH qui a interverti l’Inde et l’Espagne. On voit ce que ça a donné : l’Espagne nous coûte cher. » Pas sûr que la Belgique aurait fait mieux face à l’Inde : on ne le saura jamais.
La FIH a parfois instauré des règles bizarres. Ainsi, les terrains d’entraînement ne pouvaient pas être photographiés ou filmés. Espionnage technique ?
Les lauréats du tournoi :
Hero Best Player of the Tournament: Cui Qiuxia
Hero Top Scorer of the Tournament: Caia van Maasakker 7 goals
Best Goalkeeper: Martina Chirico (ITA)
Best Junior Player: Laura Nunnink (NED)
Les bénévoles de la Rasante ont passé une période fantastique. Quelques témoignages dans cette vidéo. Et les Aussies (et les Espagnoles) ont adoré nos frites.