La vie de Xavi Arnau est faite de fameux déplacements : T1 des Messieurs du Pingouin et T1 des Dames du Racing, il doit jongler avec des horaires compliqués. « Tu imagines que je joue à midi à la Gantoise avec les filles et à trois heures avec les gars du Pingouin à l’Old Club ! » Cet exemple vécu est celui de plusieurs coachs qui vivent un enfer depuis que les Dames jouent le dimanche…
Je m’amuse beaucoup
Le triple olympien espagnol est arrivé en Belgique il y a 9 ans au Pingouin. « C’est mon club de coeur en Belgique et j’y connais tout le monde. J’ai repris les Messieurs et il y a deux saisons, je suis venu au Racing pour coacher les Dames. Avec le départ du staff d’Olivier Coulon la saison passée, j’ai continué à honorer mon contrat qui se termine à la fin de cette saison. Je m’amuse beaucoup avec ces équipes. Notamment avec les filles qui forment un bon groupe. » Cette année, le championnat Dames est plutôt chahuté pour les Uccloises. Avec 17 points en 13 rencontres, elles se trouvent à 6 points du top 4. « Contre les 4 équipes du bas du classement, on ne prend qu’un point sur 12. On fait des bons résultats contre des équipes dites fortes, mais on réalise des contre-performances anormales. » Le départ de Charlotte Englebert est peut-être pour quelque chose. « C’est vrai que Charlotte est une top joueuse et qu’avec elle, on disposait d’une joueuse qui pouvait influer sur le résultat et qui pouvait aller marquer ce but en fin de match qui faisait la différence. Bon, c’est notre point faible de perdre là où on devait gagner : on a travaillé là-dessus et j’ai confiance dans le groupe. »
Appelé de partout
Xavi Arnau terminera donc la saison avec les Dames du Racing. « Je suis appelé de partout par des clubs notamment espagnols. Berlin m’a appelé, les Pays-Bas aussi. J’ai aidé aussi un club comme Terrassa où j’ai fait de la supervision. C’est vrai que le soleil me manque : ici, il pleut tout le temps (rires). » Depuis qu’il a arrêté de jouer en 2005, Arnau a beaucoup voyagé, avec récemment une expérience olympique comme T1 de l’équipe Dames du Japon. « Quelle belle expérience, malheureusement ternie par la période Covid qui fait que l’équipe n’a pas pu jouer contre des pays étrangers. Je ne sais pas de quoi sera faite la saison prochaine; comme ce sera une année post-olympique, il y aura beaucoup de changements. Je verrai quelle opportunité se présentera…«